Située à 60 kilomètres de la préfecture de Faranah, la localité de Doussoubalaya est confrontée au manque de réseaux téléphoniques et à une grave crise d’eau potable. Cet ensemble de villages de 250 habitants est oublié par Conakry. Ici, on compte sur la générosité des voisins sierra-leonais.
Doussoubalaya relève de la sous-préfecture de Songoyah. C’est la dernière contrée guinéenne avant d’atteindre la Sierra-Leone voisine. Le forage le plus proche se trouve à 2 kilomètres de là et tenez-vous bien, il est de l’autre rive de la frontière. Côté guinéen, il faut parcourir entre 6 à 7 kilomètres pour voir un point d’eau aménagé. Le choix est donc vite fait.
Ce manque d’eau potable est également ressenti par les éléments des forces de défense et de sécurité guinéenne déployés pour assurer la sécurité le long de la frontière.
Face à l’inaction de l’Etat, une organisation tente depuis quelques mois de doter le poste frontalier d’un forage. Les travaux entrepris par l’antenne préfectorale du SNAPE, Service National d’Aménagement des Points d’Eau ne sont pas concluants pour l’instant. Les équipements déployés ne seraient pas de pointe.
Signalons que le fleuve Niger prend sa source à quelques kilomètres de là dans la localité de Kobikoro. Pour sa part, le maire de la commune rurale de Songoyah est inquiet pour sa population. Elhadj Balla Sankon, c’est son nom, redoute la propagation des maladies hydriques dans cette zone agropastorale. Il invite le gouvernement et toute personne ou organisme de bonne volonté à venir en aide aux citoyens de Doussoubalaya.
Pour toute assistance, joindre le Maire de Songoyah, Elhadj Balla Sankon au +224 620 98 95 76.
Mamadou Samba Sow
+224 664 68 73 94
+224 622 02 05 65