Le paysage politique guinéen s’agrandit davantage. Young Gouvernance, c’est le nom du tout nouveau parti politique qui vient de marquer son entrée dans le microcosme politique national. Ses fondateurs entendent attirer l’attention des gouvernants sur l’importance de faire participer les jeunes à la gestion du pays. Ils s’opposent également à toute forme de rupture avec les partenaires étrangers et proposent une mandature unique dans la prochaine constitution. C’est du moins le contenu du message qu’ils ont livré ce mardi 05 novembre 2024 à la Maison Commune des Journalistes.
En marge de cette conférence de presse, le président de ce jeune parti en constitution a dévoilé ses réelles intentions par rapport à la gestion de la Guinée. Une gestion dont la jeunesse est au centre. Alimou Diallo, c’est son nom, dégage l’importance de faire associer les jeunes à la gouvernance en ces termes : « nous sommes sortis éveiller les consciences des uns et des autres sur l’importance de faire participer la jeunesse à la gestion du pays, à la gouvernance. Parce que 60% des populations de ce pays de 12 ou 13 millions d’habitants sont des jeunes de moins de 25 ans », a-t-il dit.
Poursuivant, Alimou Diallo estime que rompre avec les partenaires étrangers n’est pas une bonne idée pour l’avancement de la Guinée: « Young Gouvernance est opposé à toute démarche qui poursuit une rupture totale entre la République de Guinée et les partenaires étrangers. Il faut établir un partenariat solide avec l’extérieur, c’est un moyen de développement durable qu’on ne peut pas négliger », a dit le jeune leader.
Par ailleurs, le président de Young Gouvernance propose dans la prochaine constitution un seul mandat: « l’une de nos préoccupations c’est d’instaurer un système de mandat unique dans ce pays. Personne ne doit faire plus d’un mandat. Il n’est pas le seul capable de diriger », a-t-il martelé.
« Young Gouvernance est en bonne voie pour l’obtention de l’ agrément », indique son président. Et le parti envisage présenter sa candidature aux prochaines échéances électorales.
Aly Sané, pour Confidence224.com