C’est un sujet qui ne bénéficie pas à sa juste valeur de l’attention notamment des médias du pays. Pourtant les inégalités économiques au niveau des programmes de Master dans les universités guinéennes sont énormes. La cherté du coût eu égard au niveau de vie de l’étudiant guinéen fait que de nombreux cerveaux chez qui la finance fait défaut sont orphelins de ce diplôme pourtant intéressant. C’est face à cette triste réalité que le leader politique, Bah Oury, a récemment brisé le silence en ces termes : « l’inscription en classe de masters dans les universités publiques de la Guinée coûte en moyenne 15 millions de francs guinéens par an. Les étudiants qui peuvent s’acquitter de ce montant ne sont pas nombreux ; obligeant ainsi ceux qui sont d’origine modeste à abréger leurs études », a-t-il déploré.
Poursuivant, le Président du parti UDRG estime que cet état de fait est sans doute une inégalité qui n’est pas sans engendrer des frustrations. L’homme politique plaide même en faveur de la gratuité pour les étudiants brillants mais qui n’ont pas les moyens requis pour financer ce diplôme. « Les sociétés qui évoluent à double vitesse engendrent des frustrations et de récurrentes tensions les déchirent. L’investissement dans la matière grise est une nécessité. Donc l’université publique doit accueillir les meilleurs sujets de manière gratuite. Agir dans ce sens en rendant gratuit l’accès aux masters aux plus brillants des étudiants sera une action de justice et de solidarité », a écrit Bah Oury sur sa page Facebook.
La rédaction
