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Marche du 23 juin : le Ministre Mory Condé renouvelle sa main tendu au FNDC

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Le Ministre de l’Administration du Territoire entend prendre son bâton de pèlerin pour faire éviter par le dialogue la tenue de la marche du 23 juin prochain. Mory Condé l’a exprimé ce lundi 20 juin 2022 chez nos confrères de Mirador sur Fim fm. « En tant que Ministre de la décentralisation j’engage des pourparlers avec l’ensemble des acteurs pour désamorcer la crise et ne pas aller à une manifestation. Donc je reste catégorique là-dessus, il y aura des démarches pour que les organisateurs de la manifestation puissent venir autour de la table », a-t-il déclaré non sans optimisme.

A quelques jours de cette manifestation, les positions restent pour le moins tendues. Le FNDC, rejoint par bon nombre de partis politiques et organisations de la société civile, tient à mener cette manifestation pour dénoncer la conduite qui est faite de la transition actuellement en cours en Guinée. Mais pour le Ministre Mory Condé, il faut mettre les bouchés doubles afin que la manifestation n’ait pas lieu. D’où la course contre la montre actuellement amorcée. « Nous avons engagé des discussions idéalement pour ne pas qu’il y est marche pour que la transition suive son cours normal. Moi je reste dans la position de celui-là qui œuvre afin qu’il n’y est pas de manifestation », a dit le ministre.

Sur la question liée au démarrage du chronogramme de la transition, la réponse de Mory Condé est, on ne peut plus, claire : « oui, le chronogramme est effectivement en marche dès lors que nous l’avons présenté au Conseil National de la Transition et une résolution a été prise à cet effet. Et l’ensemble des points concernant le MATD connaît en ce moment un début d’exécution », confie-t-il.

Il faut rappeler que la durée de 36 mois de la transition constitue l’une des pommes de discorde entre le CNRD et les acteurs sociopolitiques. Mais pour le patron du MATD, cet agenda n’est pas immuable. Le plus important, estime t-il, est que les acteurs se retrouvent autour d’une même table : « Je pense qu’il faut nuancer la question relative aux trente six (36) mois. Focalisons-nous plutôt sur le contenu du chronogramme que nous avons présenté. Ce sont les actions qui sont importantes. Il se peut que les acteurs reviennent autour de la table et qu’ils trouvent que dans le contenu de l’agenda que nous leur avons proposé il y a des activités qui peuvent être menées au même moment pour aller un peu plus vite et donc faire moins de 36 mois. Tout comme en allant sur des discussions autour des actions ont peut avoir plus. Mais le plus utile c’est de s’asseoir avec tout le monde pour discuter », a-t-il conclu.

La rédaction

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