Réunis en session extraordinaire à Accra au Ghana ce samedi 04 juin 2022, les Chefs d’Etat et gouvernements de la CEDEAO se sont penchés sur la transition en cours au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Sur le cas guinéen de nombreux risques de sanctions planaient encore sur le pays selon plusieurs sources diplomatiques. Mais l’institution sous-régionale s’est voulue indulgente vis-à-vis du pays en l’accordant une dernière chance.
Toutefois les Chefs d’Etat ont exprimé leur inquiétude face à la détérioration de la situation sociopolitique notamment en raison de l’absence d’un cadre de dialogue approprié entre le gouvernement et les acteurs politiques et de la société civile. L’autre source d’inquiétude a été la durée de 36 mois annoncée par les autorités guinéennes. Par conséquent, la conférence des Chef d’Etat qui se réunira à nouveau, le 03 juillet prochain, en sommet ordinaire sur la transition guinéenne :
- Demande la finalisation d’un chronogramme de transition acceptable ;
- Appelle le gouvernement à mettre en place un cadre de dialogue approprié avec les acteurs politiques et de la société civile, afin de faire baisser la tension sociopolitique et favoriser une transition pacifique ;
- Demande la poursuite des discussions sur ces deux points précités ;
- Confirme la désignation de S.E. Mohamed Ibn CHAMBAS comme Médiateur de la CEDEAO en Guinée ;
- Exhorte le gouvernement à veiller au respect des droits humains de tous les citoyens guinéens et de s’abstenir de tout acte arbitraire contribuant à remettre en cause l’État de droit en Guinée.
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