Tenu ce dimanche 12 décembre 2021 à Abuja au Nigeria, le soixantième sommet des Chefs d’États de la CEDEAO s’est accentué entre autres sur la situation politique au Mali et en Guinée. Neuf Chefs d’États ont effectué le déplacement sur la capitale nigériane. Au cours de la conférence qui a sanctionnée la rencontre des Chefs d’États de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Président de la Commission de l’institution, l’ivoirien Jean Claude Kassy Brou, a indiqué que le Mali risque de nouvelles sanctions si les autorités militaires n’organisent pas les élections à la date du 27 février 2022 comme cela était prévu initialement, rapporte nos confrères de la rfi. La junte, pour sa part, souhaite donner un chronogramme à la fin des assises nationales qui doivent se tenir en janvier prochain. Un argument qui est loin de convaincre les Chefs d’États qui demandent à cor et à cri une transition de courte durée.
Par ailleurs, sur le dossier guinéen, les Chefs d’États de la CEDEAO trouvent que même les autorités en place n’ont pas annoncé un calendrier sur la durée de la transition, gagnent un point. Pour eux, toujours selon la Rfi, même si Alpha Condé, l’ancien Président n’est pas encore totalement libre de ses mouvements, son nouveau lieu de résidence reste néanmoins décent. Malgré cela, la CEDEAO exige aux autorités de Conakry, de se prononcer sur la durée de la transition. En entendant des nouvelles sanctions, les regards sont tournés vers les juntes guinéennes et maliennes qui sont sous pression de l’instance Ouest-africaine.
Mohamed Ibn-Fatimah
pour Confidence224.com
