L’affaire est désormais close, du moins en première instance. Le journaliste Mamoudou Babila Keita vient d’être condamné pour des faits de diffamation par voie de presse au préjudice de l’ancien Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Monsieur Alphonse Charles Wright. La décision est tombée ce lundi 08 juillet 2024 au TPI de Mafanco.
Reconnu coupable des faits de diffamation par voie de presse contre l’ex Garde des Sceaux, Monsieur Alphonse Charles Wright, notre confrère Babila Keita, est condamné au paiement d’une amende de trois millions de francs guinéens et au paiement d’un franc symbolique au titre des dommages et intérêts.
Le tribunal correctionnel a également ordonné la suppression, dans un délai de cinq jours, de l’article incriminé intitulé « Ministère de la justice : Parfum de corruption autour de la rénovation de la maison centrale de Conakry » publié le 20 mars 2024. Il a aussi ordonné la publication de la décision dans un journal de la place au choix de la partie civile et aux frais du condamné.
De son coté, l’avocat de la défense, Me. Sidiki Bérété, se dit insatisfait de la décision et annonce dores et déjà faire appel de ladite décision.
Il faut rappeler que depuis la publication de l’article accusant l’ancien Ministre de la Justice de corruption et de détournement, ce dernier a aussitôt saisi la Haute Autorité de la Communication (HAC) dont la sanction contre Babila n’a pas tardé faute de preuves suffisantes pour étayer ses accusations. Face aux multiples sorties du journaliste sur les réseaux sociaux et surtout pour définitivement laver son honneur, Alphonse Charles Wright a déclenché une procédure judiciaire qui vient de connaitre son épilogue en première instance.
La rédaction