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Dossier justice : le journaliste Babila Keita cité à comparaitre pour diffusion de fausses informations et diffamation contre Alphonse Charles Wright (exclusivité)

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Comme annoncé dans nos précédents articles, l’affaire d’accusation de corruption, d’enrichissement illicite et de détournement de deniers publics, dont est porteur notre confrère Mamoudou Babila Keita, contre l’ancien Ministre d’Etat, ministre de la justice et des droits de l’homme, Monsieur Alphonse Charles Wright, vient de connaitre un nouveau rebondissement par la saisine du Tribunal correctionnel de Kaloum par ce dernier et ses avocats.

Les avocats de Monsieur Alphonse Charles Wright qui avaient saisi la Haute Autorité de la Communication (HAC) pour violation des règles d’éthique et de déontologie en matière journalistique par Mamoudou Babila Keita sur une prétendue corruption autour du marché de rénovation et d’extension de la Maison Centrale de Conakry, viennent de passer à la vitesse supérieure pour laver l’honneur de leur client et surtout rétablir la vérité sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Pourquoi la saisine du Tribunal correctionnel alors que la HAC avait rendu sa décision sur le volet disciplinaire contre Mamoudou Babila Keita ?

En rappel, la HAC, après examen de la saisine, a décidé que le journaliste soit suspendu pour une période de six (6) mois à compter du mercredi 17 avril 2024, conformément aux articles 39, 40, 53, 108 et 110 de la loi organique L/2010/02/CNT du 22 juin 2010 portant liberté de la presse en République de Guinée. En outre, elle a suspendu pour la même période, le site d’information www.inquisiteur.net avec pour conséquence que son administrateur Mamoudou Babila Keita n’exerce sur aucun support médiatique pendant cette période.

Cette décision est motivée par le fait que, le journaliste Mamoudou Babila Keita n’avait pas de le recoupement de l’information auprès de la personne accusée, ni avant, ni après affichage de l’article sur son site d’information.

En dépit de la consistance de cette décision, Babila Keita, pour la raison suivante, est cité à comparaitre devant la justice.

La goute d’eau qui a fait déborder la vase et qui a poussé les avocats de l’ancien patron de la justice, est l’insistance sans fondement du journaliste Mamoudou Babila Keita sur les réseaux sociaux et d’autres plateformes numériques nonobstant la décision de ses paires de la HAC, à soutenir sans aucune preuve les accusations de corruption et de détournement mises à la charge de Monsieur Charles Wright. En outre, il s’est attaqué aux commissaires de la HAC qui lui avaient pourtant donné toute la possibilité d’apporter les éléments de preuves autour de cette affaire de la Maison centrale dont l’évolution des travaux a été saluée et commentée par le département de la justice à travers le nouveau Ministre de la Justice, Monsieur Yaya Kairaba Kaba. Il tente de donner l’impression à travers son communiqué que la HAC n’a pas tenu compte des éléments qui fondent ses informations. Or, la source de l’information protégée doit être fiable par un traitement professionnel. Si Mamoudou Babila Keita s’en était tenu qu’à la décision de la HAC, sans réitérer les mêmes accusations, les conseils de l’ex Garde des Sceaux, soutiennent que leur client, en toute sérénité, n’allait jamais intenté une action judiciaire après la décision de la HAC.

Qui a donné les montants des contrats dument signés à Monsieur Babila Keita pour chercher à faire croire à l’opinion que ces montants ont été détournés ?

Certainement, seul Monsieur Mamoudou Babila Keita peut répondre à cette question à partir de ce jeudi 30 mai 2024 devant le Tribunal de Première Instance de Kaloum.

S’achemine-t-on vers la fabrication des preuves pour tenter de sauver l’informé par l’informateur ou l’informatrice ?

Affaire à suivre…

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