Monsieur le Premier Ministre, dans notre précédente sortie il a été question de vous adresser nos vœux de paix, de stabilité et de plein succès suite à votre nomination méritée en qualité de Premier Ministre Chef du gouvernement. Cette démarche s’inscrit en ligne droite avec la vision du Parti des Socio-travailleurs de Guinée (PSTG) relative à la promotion de la paie et la quiétude sociale, gage indispensable à tout développement durable.
Par la présente, nous revenons encore pour insister sur le fait que le climat social actuel est délétère tant et si bien qu’à la crise, dans laquelle nous étions quelque temps après l’amorce de cette transition, est venue se greffer une nouvelle crise relative à la dernière menace des Forces Vives de Guinée. Or, à l’évidence, le pays a urgemment besoin de stabilité surtout en ce moment-ci. Seul la stabilité peu concourir à la réussite tant souhaitée de cette transition.
Or, il se trouve que cette stabilité se crée et la responsabilité de la faire incombe, de prime abord, à la partie gouvernementale. De mon point de vue la raison est toute simple. Chacun de nous a des comptes à rendre devant l’histoire. Mais le seul qui, devant le peuple, a des comptes à rendre à l’immédiat reste le CNRD et son gouvernement. D’où notre opinion selon laquelle il revient au gouvernement et au CNRD d’avoir le dos suffisamment large pour anticiper sur la crise qui est en train de couver en ce moment dans le pays.
A ce niveau, au nom du Parti des Socio-travailleurs de Guinée (PSTG) et à mon nom personnel, je vous invite solennellement, Monsieur le Premier Ministre, à instituer de manière diligente un cadre de dialogue franc et sincère. La réussite de votre mission dépend encore une fois du climat de sérénité qui caractérisera sa mise en œuvre. D’où l’intérêt de ma présente recommandation relative à la mise en place dudit cadre de dialogue. Rien de solide ni de durable ne peut être bâti dans la crise.
Ce cadre de dialogue, à la différence du précédent, doit véritablement regrouper autour de la table toutes les sensibilités politiques, sociales, culturelles et confessionnelles du pays. Chacun doit avoir son mot à dire dans la marche de notre nation. Cela aura le mérite de permettre à notre pays de vite retrouver sa sérénité d’entant.
Monsieur le Premier Ministre, j’ose espérer que la présente recommandation trouvera en vous un adhérant résolu à renouer dorénavant le fil de dialogue entre les filles et les fils du pays.
Dr Mouctar Diallo, Président
du Parti des Socio-travailleurs
de Guinée (PSTG)
