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Dissolution des Conseils Communaux : Dr Mouctar Diallo, Président du PSTG, salue la décision du Chef de l’Etat

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La décision de dissolution des Conseils Communaux sur l’étendue du territoire nationale fait couler beaucoup d’encre et de salive. Mais pour le Parti des Socio-travailleurs de Guinée (PSTG) il n’y a pas lieu de polémiquer. Au micro de Confidence224.com, Dr Mouctar Diallo, président de cette formation politique, salue la décision du pouvoir en place qui, selon lui, entend organiser les prochaines élections locales avec une parfaite égalité des chances entre les différents candidats.

De nombreuses formations politiques tirent à boulet rouge sur la décision de la junte militaire relativement à la dissolution des conseils communaux. Mais pas toutes car au sein du PSTG, la décision est perçue autrement. « D’abord il faut noter que le mandat des conseillers communaux est arrivé à expiration. Mais là n’est pas le souci majeur. Le plus important, et je pense que c’est ce qui a motivé la décision du président de la transition, c’est que avec cette dissolution, tous les partis et tous les candidats iront en compétition à chance égale. Les futures élections se tiendront alors qu’aucun compétiteur n’est à la tête d’une commune où il serait à la fois juge et partie. Je salue cette décision du chef de l’Etat. Que la neutralité tant attendue prévale pour la première fois dans notre pays », a déclaré Dr Mouctar Diallo, Président du PSTG.

Au jeune leader politique de poursuivre, prodiguant cette fois-ci de sages conseils au pouvoir en place : « j’ose espérer que le gouvernement va très vite parachever le processus de mise en place des délégations spéciales pour mettre fin au vide qu’il y a depuis la dissolution. Mais pour ce faire il faut choisir des personnes dignes de confiance et surtout celles qui sont l’émanation des populations à la base. Autrement dit, il faut éviter de parachuter les gens à la tête des communes où ils ne vivent pas. Cela pourrait décrédibiliser le processus et créer un désordre dont on n’a vraiment pas besoin en ce moment-ci », a-t-il conclu au micro de notre rédaction.

Ousmane Camara

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