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Restriction des libertés de la presse : ce qu’en pense le leader Louda Baldé du pari PUR

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L’actualité présentement en Guinée reste dominée par la chasse à l’homme organisée contre de nombreux médias du pays. Au nom de la « sécurité nationale », dit-on, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a ordonné le retrait de certaines radios et télévisions du bouquet Canal+ et récemment de celui de l’opérateur Startimes. Pour des leaders à l’image de Louda Baldé ceci est tout à fait inconcevable. Le président de Parti de l’Unité et du Renouveau parle « d’actes liberticides ».

C’est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre et de salive actuellement en Guinée. Activistes des droits de l’homme, leaders d’opinion, acteurs politiques, tous ou presque s’indignent contre la restriction d’accès à l’internet et surtout la chape de plomb qui pèse sur certains médias guinéens. « Tout d’abord il faut commencer par déplorer les actes liberticides que subit la presse actuellement en république de Guinée. Le brouillage des ondes, le blocage de sites et le retrait du bouquet Canal+ de certaines radios et télévisions du pays constituent un recul grave pour notre démocratie », a déclaré Louda Baldé, président du PUR.

Selon le jeune leader politique, porter un coup aussi dur à la presse avec les conséquences que cela engendre n’est à l’avantage de personne y compris l’Etat lui-même. D’où son appel au calme : « Ceux ou celles qui conseillent l’Etat à prendre une telle directive rendent un mauvais service à la transition et à son président le Col Mamadi Doumbouya. Il est donc temps d’entendre raison car cette situation ne peut engendrer que le chaos dans lequel personne, je dis bien personne, n’aura à gagner quelque chose. Il revient à l’Etat de prendre ses responsabilités pour rectifier le tire », a-t-il noté sur sa page Facebook.

Ousmane Camara pour Confidence224.com

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