Une vieille femme de 67 ans vient de perdre la vie dans une noyade au quartier Konkonirö relevant de la Commune Urbaine de Kankan. Sitta Kamano, c’est le nom de la victime, était allée assister au barbotage, une sorte de pêche traditionnelle, mais qui a finalement viré au drame, a appris la rédaction de Confidence224.com à travers son correspondant basé dans la région.
Venue prendre part à une pêche archaïque appelée barbotage dans la rivière de Djodon, Sitta Kamano, la soixantaine et mère de neuf enfants, a été finalement repêchée des eaux de cette rivière. Le fils aîné de la victime relate le dernier contact qu’il a eu avec sa désormais défunte mère:<<hier nous nous sommes séparés et moi je suis allée au travail. À 11heure je suis revenu à la maison alors qu’elle n’était pas encore rentrée. Je me suis encore retourné au travail avant de revenir le soir trouver qu’elle n’était toujours pas de retour. C’est ainsi que les enfants m’ont dit qu’après le marché elle s’est rendue au barbotage. Je suis resté jusqu’à 20 heures on l’a pas revu. C’est en ce moment qu’on s’est tous levés pour aller à Djilon à sa recherche>>, raconte Sandima Yombouno.
Présent dans la famille mortuaire, le chef de quartier de Kankan Koura a conseillé les citoyens à la pratique de la pêche traditionnelle:<< ce que je conseille aux citoyens c’est d’arrêter les pêches avec nos méthodes archaïques. Cela a trop d’inconvénients, comme ce que nous sommes entrain de vivre maintenant là. Mais je pense qu’avec un tel nombre de victimes, les gens sont maintenant conseillés >>, estime-t-il.
Après vérification sur le corps de la victime, la dépouille a été remise à la famille biologique pour son enterrement. Adjudant chef Sacko Camara a conduit l’équipe d’agents de sécurité:<<ses enfants et les frères de son mari ont tous confirmé qu’elle est morte de noyade. C’est pourquoi le procureur nous a ordonné de venir remettre le corps à la famille biologique>>.
Quand nous quittions la famille mortuaire aux environs de 11heures, les dispositions nécessaires étaient entrain d’être prises pour que la défunte regagne sa dernière demeure.
Kankan Pathé Sangaré pour Confidence224.com