En effet chers frères et sœurs cette période que nous traversons est cruciale pour le pays. Je voudrais m’adresser pas seulement à la jeunesse mais aux enfants, aux femmes, bref au peuple de Guinée pour leur dire combien nous avons besoin d’unité pour bâtir ensemble notre pays. Sans exclusion nous avons besoin de toutes nos forces. La Guinée est notre pays à nous tous et c’est pourquoi je demande d’abord de l’aimer, la défendre et protéger son honneur à l’image d’autres pays.
Nous avons été l’un des premiers pays d’Afrique francophone à accéder à l’indépendance nationale et la jeunesse ne doit en aucun cas oublier cette prouesse historique de nos devanciers. Il est de notre obligation aujourd’hui de préserver les acquis de cette indépendance à tous les niveaux. Mais rien de tout ça ne peut aller sans l’unité. Aucun Français, aucun Chinois, Sénégalais ou Japonais ne viendra bâtir cette nation à notre place. La construction de cette nation se fera par les femmes, les hommes, les enfants de ce pays. Un célèbre écrivain guinéen n’a-t-il pas noté, citation : « notre pays la Guinée n’ira de l’avant que par la communion des cœurs et des esprits. Si cette communion n’existe pas, les uns passeront leur temps à défaire ce que les autres tenteront de faire ». Cette citation montre une fois de plus qu’en tant que guinéens nous sommes condamnés à nous mettre ensemble pour le bonheur de notre beau pays.
Nous avons dans notre pays une multitude de partis politiques. Cela n’est pas mauvais en soi car ça dénote dans une certaine mesure la vitalité de notre démocratie. Mais il est primordial que nos divergences politiques n’influent sur l’intérêt collectif.
Cher peuple de Guinée !
Je ne cesserai jamais de le chanter, unissons nous. Nous avons un destin commun. Prenons l’exemple sur certain services sociaux de base : l’école, l’hôpital, les routes, l’eau, l’électricité… Ces services, s’ils sont disponibles, ne connaissent ni Soussou, ni Peul, ni Malinké ou Forestiers. Raison de plus que nous devons nous battre ensemble pour le progrès de ce pays.
Chers jeunes !
C’est nous le porte-flambeau, le fer de lance du progrès de notre pays. Si la Guinée avance nous en serons les premiers bénéficiaires. Si elle patauge dans la pauvreté, il va de soi que nous en soyons les premières victimes. C’est la raison pour laquelle je vous exhorte, chers frères et sœurs, à une prise de conscience de l’immensité des enjeux ainsi que des défis qui nous attendent.
Aujourd’hui notre pays vit sous une transition. Laquelle transition qui constitue pour nous une véritable chance, une occasion nette de remettre le pays sur le chemin de l’unité et du développement. C’est pourquoi nous devons tous et toutes soutenir et accompagner les nouvelles autorités de cette transition.
Dr Mouctar Diallo, Président du PSTG
