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Création d’une nouvelle unité d’élite : s’agit-il d’une dissolution tacite du Groupement des Forces Spéciales ?

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Dans un décret présenté à la télévision nationale, le Chef de la junte a institué une nouvelle unité spéciale au sein des forces armées guinéennes. Groupement des Forces d’Intervention Rapide (GFIR), c’est le nom de cette entité composée d’officiers, de sous-officiers et d’hommes de rang triés sur le volet. Selon le décret cette force dotée d’une capacité physique et morale exceptionnelle sera chargée de lutter contre le grand banditisme, la piraterie maritime et le détournement d’aéronef. Le GFIR sera également compétent dans la libération d’otage, l’arrestation de personnes dangereuses, la protection et la sécurité des personnes et sites névralgiques, les renseignements et la recherche par la surveillance, les patrouilles et la collecte d’informations et de preuves. Il s’agit, eu égard à ses attributions, d’une unité sans commune mesure au sein de l’armée guinéenne. Selon plusieurs analystes le GFIR cumule dans son escarcelle la totalité des attributions du Groupement des Forces Spéciales (GFS), auteur du coup d’Etat ayant déposé le Président Alpha Condé. Par ailleurs il grignote également sur le champ des Services Spéciaux de la Lutte Antidrogue et même de la police et de la gendarmerie nationale. S’achemine-t-on vers un enlisement dû à d’éventuels conflits de compétence entre ces multiples entités ? Quelle urgence y avait-il à mettre en place une telle unité ? Voilà des questions qui, en ce moment, taraudent l’esprit de nombre d’analystes qui ne s’empêchent pas, en tout cas pour beaucoup d’entre eux, d’y voir une situation peu normale.

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