Malgré la mise en garde de la CEDEAO et du reste de la communauté international l’armée Burkinabè est allée au front contre le pouvoir du Président Roch Marc Christian Kaboré. Ce lundi 24 janvier 2022 les putschistes ont mis un terme au règne de ce président démocratiquement élu. En réponse a cette situation, l’institution sous régionale est sortie de son silence pour dénoncer ce qu’elle qualifie de recul démocratique majeur : « la CEDEAO note que, malgré les appels de la communauté régionale et internationale au calme et au respect de la légalité constitutionnelle, la situation au Burkina Faso est caractérisée par un coup d’Etat militaire ce lundi 24 janvier 2022, suite à la démission du Président Roch Marc Christian Kaboré, obtenue sous la menace, l’intimidation et la pression des militaires après deux jours de mutinerie. La CEDEAO condamne fermement ce coup de force des militaires qui marque un recul démocratique majeur pour le Burkina Faso. Un sommet extraordinaire de la CEDEAO se tiendra dans les prochains jours pour examiner cette situation », peut-on lire dans le communiqué rendu public ce lundi 25 janvier 2022. La rédaction de Confidence224.com vous présente ci-dessous une copie dudit communiqué.
La rédaction