Garantir une surveillance efficace contre le vecteur Anophele stephensi, tel était l’objectif de cette formation civilo-militaire de quatre jours. Les formateurs des armées guinéenne et américaine, ainsi que ceux du PNLP, ont donné le meilleur d’eux-mêmes afin d’outiller les participants, déterminés à percer le mystère de ce redoutable vecteur du paludisme.
Interrogée par Confidence224.com, Dr Mayeni Fofana, facilitatrice venue du PNLP, est revenue sur les temps forts de l’atelier : « Nous sortons d’un atelier de formation de quatre jours sur le vecteur Anophele stephensi, qui sévit en Afrique de l’Est et vient de faire son entrée en Afrique de l’Ouest. Vous comprendrez donc qu’il est à nos portes. C’est pourquoi cette formation a été initiée, afin de renforcer les connaissances autour de ce vecteur pour mieux s’en prémunir et le combattre si nécessaire. Au cours de la formation, il a d’abord été question de faire la différence entre les vecteurs traditionnellement connus en Afrique de l’Ouest et le nouveau vecteur qu’est l’Anopheles stephensi. Ensuite, les formateurs ont mis l’accent sur ses caractéristiques, ses comportements et sa dangerosité. »
Biologiste au Centre Médical et Chirurgical des Armées du Haut Commandement de la Gendarmerie, Ibrahima Diallo n’a pas caché sa satisfaction vis-à-vis de l’atelier : « la formation nous a appris beaucoup de choses sur le vecteur stephensi. Comme vous le savez, ce vecteur a causé de nombreux dégâts ailleurs. Il n’est pas encore présent en Guinée, et j’espère qu’il ne le sera jamais. Mais il est toujours préférable de prévenir que de guérir, et c’est tout le sens de cette formation organisée par nos chefs hiérarchiques, que je salue et remercie au passage. Étant donné la pertinence des thèmes abordés, je me permets d’inviter les initiateurs à multiplier ce type d’actions, pourquoi pas à l’intérieur du pays. »
Venue de la marine nationale, Dr Makaba Keita se dit parfaitement outillée pour mieux combattre l’Anophele stephensi : « Il faut reconnaître que cette formation nous a été d’une grande utilité. Nous en sortons désormais capables de faire la distinction entre l’Anopheles stephensi et les autres vecteurs du paludisme. Les formateurs ont été à la hauteur de nos attentes, et je peux vous dire que chacun des participants ici présents est désormais prêt à combattre ce dangereux vecteur. »
L’atelier s’est achevé par un banquet suivi d’une cérémonie au cours de laquelle des attestations ont été remises aux participants, ainsi que des cadeaux symboliques aux formateurs.
Mohamed Lamine Sylla
Pour Confidence224.com
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