Ces derniers temps les conflits domaniaux sont légion dans la préfecture de Labé. Le dernier cas est celui opposant monsieur Aguibou Barry, PDG de FAPEL Guinée, à monsieur Mamadou Djouldé Diallo, PDG du Groupe Tanè Corporation. Alors que le second détient tous les documents légaux y afférents, le premier (Aguibou Barry) ne s’est pas jeuné de s’installer sur les propriétés aux grand dam de la loi, a-t-on appris de sources dignes de foi. Mais fort heureusement une sommation interpellative de quitter, libérer et faire libérer les lieux en prélude à une éventuelle action judiciaire vient de lui être signifiée, à en croire les dernières informations parvenues à la rédaction de Confidence224.com.
Ce bras de fer domanial entre les deux célèbres hommes d’affaires n’est pas encore à son dernier épilogue tant les positions de part et d’autre restent figées au sujet de la propriété du domaine dont il est question. C’est une affaire qui a fait et qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive du coté de Labé.
Le domaine litigieux se situe au quartier Safatou1 dans la Commune Urbaine de Labé et compte une superficie de 1 168,32 m2. Le propriétaire légal l’a acquis suivant le titre foncier établit sous le numéro No 01728/15 en date du 08/08/2015. En dépit du fait que le propriétaire dispose de toute la documentation requise et malgré la mise en garde des autorités compétentes et surtout des personnes de bonne foi ayant connaissance du dossier, monsieur Aguibou Barry s’est obstiné à élever son hangar sur les lieux pour faire office d’atelier.
En revanche et selon les informations en notre possession, l’occupant illégal a reçu, par voie d’huissier, une sommation interpellative de quitter, libérer et faire libérer le domaine qu’il occupe au profit de monsieur Mamadou Djouldé Diallo, connu sous le nom de Djouldé Tanè dont les documents justifiant la propriété ne souffrent d’aucune anomalie.
Ladite sommation interpellative donne ainsi huit (8) jours à l’occupant d’obtempérer faute de quoi il sera soumis à une véritable procédure judiciaire. Les huit jours courent à compter du lundi 15 juillet 2024 à 12 heures 25 minutes.
Il reste à savoir si la sagesse l’emportera sur l’esprit belliciste de l’occupant pour libérer et faire libérer les lieux pour mettre un terme à ce litige qui, en réalité, n’a pas lieu d’être.
Dossier à suivre !