Le viol et autres formes d’abus sexuels sont fréquents dans notre société. Agée seulement de 16ans, Mariame Sylla est l’une des nombreuses filles qui ont payé les frais de cette pratique néfaste. Son bourreau, après avoir accompli ses sales besognes, s’est évaporé dans la nature, lassant la jeune fille avec une grossesse qui a débouché sur des complications néonatales. Il aura fallu l’aide et l’accompagnement des bonnes volontés pour que Mariame et son bébé aient la vie sauve. La rédaction de www.confidence224.com s’est intéressé à cette triste histoire dont l’aboutissement a de quoi faire couler les larmes.
Benie Fondation a été cette structure humanitaire qui s’est activée pour essuyer les larmes de la petite Mariame Sylla. Pour la victime les soutiens financier, matériel et psychologique, n’ont guère manqué tant pendant la grossesse qu’à l’accouchement et même après, comme l’explique Fatoumata Amadou Diallo, Coordinatrice de la fondation dans la zone Conakry/Kindia : « Benie Fondation a pris en charge les factures hospitalières tout au long de sa grossesse. Cinq jours après l’accouchement, le bébé a fait un malaise. Aussitôt nous lui avons conduit à l’hôpital où il a été soumis à deux semaines de soins intensifs toujours au frais de la fondation », a dit madame la coordinatrice.
Effectivement le suivi médical a été fait au Centre Medico Infantile de Sangoyah. Le responsable de ce centre, Dr Baldé Mamadou Oury, rappel les fats et affirme que le bébé est dorénavant hors de danger : « nous avions reçu le bébé Sylla dans un état d’une infection néonatale précoce avec une température très élevé c’est-à-dire 39oc, chose qui nécessitait une hospitalisation. Cela fut fait et pendant 14 jours le bébé a été mis en observation. Dieu merci à l’heure qui fait il est hors du danger. Je pense qu’il faut remercier Benie Fondation pour tout le soutien qui a été apporté. Ils ont assuré tous les frais et l’accompagnement psychologique nécessaire », déclare Dr Baldé.
Du côté de la famille, l’on se dit satisfait de l’aide reçue jusque-là. « Ce que Benie Fondation a fait pour nous est beaucoup. On ne peut même pas tout dire. Depuis la grossesse jusque maintenant ils sont à nos côtés. Même le lait que le bébé consomme c’est eux qui nous le donne de façon régulière. Ils ont assuré le traitement du bébé, fourni le moustiquaire, les habits et tout ce qui s’en suit. Souvent ils nous donnent des sacs de riz, vraiment on est satisfait », affirme Fatoumata Soumah, la mère de Mariame Sylla.
Dès l’entame de la collaboration entre Benie Fondation et la famille de la victime, le Conseil du quartier de Nongo (quartier où habitent Mariame Sylla et sa famille) a été saisi de l’affaire. Aujourd’hui, Ousmane Sylla, premier responsable de ce quartier, ne cache pas sa joie face au bon traitement dont a bénéficié sa citoyenne : « Benie Fondation est venue rencontrer le conseil de quartier, sollicitant une autorisation d’accompagner cette fille victime de viol. Nous lui avons donné accord et depuis lors la fille est dans de bonne main. Son bébé qui est né a bénéficié de la même attention de la part de la fondation. Au nom donc du conseil de quartier de Nongo, j’adresse mes sincères félicitations et surtout mes encouragements vis-à-vis de Benie Fondation. Leur tâche n’est pas facile. Il y a assez de prédateurs sexuels dans la nature ici. Ce n’est pas facile de gagner le combat contre eux ; mais avec l’engagement dont cette Fondation fait preuve on peut triompher d’eux. Honnêtement je suis très content de Benie Fondation et je profite de l’occasion pour inviter les familles à rester vigilantes au risque de voir leurs enfants tomber dans les mains des prédateurs », a-t-il lancé.
Outre l’aide et l’accompagnement des filles victimes d’abus sexuels, Benie Fondation vole également au secours de nombreux orphelinats à travers le pays.
Mohamed Lamine Sylla
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