22 novembre 2024
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Préavis de grève générale illimitée : voici ce qu’en disent les citoyens de Conakry

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Après plusieurs semaines d’âpres négociations entre le gouvernement et les centrales syndicales, un terrain d’entente n’a finalement pas été trouvé. En claire les multiples rencontres entre les syndicats, le gouvernement et le patronat se sont soldées par un échec. D’où le préavis de grève générale illimitée déposé ce mardi 07 novembre 2023 par le mouvement syndical. Que pensent les populations de Conakry de ce préavis ? Pour répondre à cette interrogation, la rédaction de Confidence224.com a sillonné quelques rues de la capitale à l’écoute de citoyens imprégnés de cette actualité pour le moins brulante.

L’un des sujets qui font couler beaucoup d’encres et de salives actuellement au pays c’est bien la menace de grève projetée par le mouvement syndical. Pour Mohamed Camara, enseignant de sont état, les syndicats n’ont que trop trainé les pas : « c’est une nouvelle qui vient à point nommé. Le travailleur guinéen tire le diable par la queue. Il est temps qu’il soit pris au sérieux par le gouvernement. De mon point de vue les syndicats ont trop trainé les pas. Ils auraient dû lancer cette grève depuis trop longtemps. Mais comme ont dit il n’est jamais trop tard pour bien faire », a dit Mohamed Camara, rencontré au quartier Lambanyi centre commercial.

Même son de cloche chez Demba Kaba, comptable dans l’une des entreprises privées de la place. Selon lui le guinéen est trop mal payé pour subvenir convenablement à ses besoins primaires. « Tout travailleur conscient doit soutenir cette grève pourvue que ses meneurs soient sérieux. Qu’ils soient du privé ou du public, rares sont des employés qui parviennent à joindre les deux bout », a-t-il dit.

« La grève est un droit reconnu au travailleur, nul ne doit être contre ça », ajoute pour sa part Jeannette Koulemou, étudiante à l’Université de Sonfonia. Avant de poursuivre : « mais s’il doit y avoir de grève, il faut que cela se passe dans la règle de l’art. Je condamne la violence sous toutes ses formes. C’est pourquoi j’invite les meneurs à plus d’intelligence », a dit Jeannette.

Le préavis de grève court dix (10) jours ouvrables. Si aucun accord n’est obtenu jusque-là, les mots d’ordre de grève entreront en vigueur.

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