C’est sans doute l’un des nombreux points noirs de la manifestation de ce jeudi 20 octobre 2022. Le journaliste Amadou Djouldé Diallo a fini la partie dans l’enceinte du camp Alpha Yaya Diallo. Alors qu’il était en plein exercice de son métier, notre confrère s’est vu interpellé par des éléments du Bataillon Autonome des Troupes Aéroportées (BATA) qui l’ont conduit dans cette caserne située dans la haute banlieue de Conakry. La structure La Presse Solidaire qui condamne cette manœuvre est rentrée en contacte avec le reporter du site Guinee360.com qui a raconté sa mésaventure en ces termes : « le matin quand je suis arrivé à Koloma où se trouve notre radio, il y avait un affrontement entre forces de sécurité et manifestants. J’ai pris des images avec mon téléphone. Entre temps, deux pick-up du Bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA) sont arrivés sur les lieux. Ils m’ont interpellé, je leur ai présenté ma carte de presse. Ils ont dit que comme je suis journaliste je dois répondre devant leur commandant. C’est ainsi qu’ils m’ont embarqué avec d’autres personnes arrêtées pour le Camp Alpha Yaya Diallo. Quand nous sommes arrivés, le commandant m’a demandé mon identité. Je lui ai montré ma carte de presse. Il m’a demandé de supprimer les images que j’avais prises. J’ai supprimé. C’est ainsi qu’il a ordonné ma libération et a demandé à deux militaires de me raccompagner jusqu’à la porte. Ils ne m’ont pas brutalisé et n’ont pas confisqué mes appareils», a expliqué notre confrère joint au téléphone ».
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