Faut-il continuer à assouvir les caprices d’une opposition incrédule qui se trouve dans les mailles de la justice ? Depuis la prise du pouvoir par les forces armées guinéennes, des actions salvatrices ont été posées dans tous les domaines de la vie nationale. Le CNRD, à travers le gouvernement guinéen, n’a point manqué d’initiatives qui ont favorisé la mise en place des cadres de dialogues sincères et inclusifs, avec souvent des approches orthodoxes au paradigme hétérogène, endogène et exogène.
Cependant, cette classe politique dont les principaux meneurs ayant des démêlés avec la justice se livre à des stratagèmes maléfiques en trouvant des poux sur des crânes rasés pour ainsi décliner les offres de dialogue jusque-là formulées par le gouvernement. Cette attitude est de nature à diluer les efforts patriotiques fournis par le CNRD en vue de la refondation de l’Etat ainsi que de la moralisation de la vie publique nationale. La mauvaise volonté dont ils font montre constitue d’ailleurs leur vocation principale qui est désormais un secret de polichinelle dont les Guinéens de l’intérieur et de l’extérieur font les leurs.
En outre, d’autres passent tout le temps à critiquer à l’international la méthode pragmatique adoptée par le CNRD en faisant carrément fi du principe de souveraineté nationale des pays en dépit de l’appartenance de ceux-ci à des entités vastes dans un cadre multilatéral. Cet agissement à caractère nuisible est une conspiration ourdie contre sont propre pays dont les conséquences peuvent être hautement néfastes.
C’est pourquoi, les priorités du CNRD comme annoncées dès la prise du pouvoir, notamment la Rectification Institutionnelle, la Refondation de l’Etat, le Rassemblement, le Redressement et le Repositionnement doivent se dérouler dans les règles de l’art sans pression aucune dans l’intérêt national. Bien que le Président Colonel ne soit pas un sorbonnard, mais sa démarche quant à elle est plus que rassurante et satisfaisante. C’est en cela que cette transition se démarque et elle fait mieux que celles qu’on n’a connues de par le passé. Pourquoi se précipiter si la finalité de cette période transitoire est d’assainir les écuries d’Augias en mettant un terme à toutes les pratiques malsaines, obscures et pessimistes qui maintenaient notre pays dans la léthargie ?
Puisse que la répétition est pédagogique, il est important de rappeler que cette transition ne se résume guère qu’à la seule organisation des élections. Elle transcende tous ces calculs personnels, elle perturbe et traumatisera tous les délinquants économiques et financiers, les bandits à col blancs et enfin, restituera au peuple sa souveraineté au sens réel du mot.
Mohamed Konaté, Sociologue
Acteur de la Société Civile
