20 septembre 2024
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Un (1) an du Président Doumbouya: « cette transition n’aura pas droit à l’erreur », prévient Dr Mouctar Diallo, Président du PSTG

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Après une année de gestion du pays par le CNRD, l’heure est plutôt au bilan à mi-parcours. C’est du moins l’exercice auquel se sont prêtés les membres du Bureau Politique National du Parti des Socio-Travailleurs de Guinée (PSTG). C’était au cours d’une assemblée extraordinaire appelée à cet effet au siège du parti sis au quartier Kobaya dans la Commune de Ratoma. Au sortir de ladite assemblée, le Président du parti, Dr Mouctar Diallo s’est exprimé au micro de Confidence224.com en ces termes : « c’est globalement un bilan que nous avons pu analyser avec l’ensemble des membres du Bureau Politique National pour voir dans quelle mesure on peut apprécier les forces et les insuffisances de la gouvernance depuis ces 12mois en vue de déboucher sur des recommandations devant permettre d’asseoir la tranquillité des guinéens particulièrement inquiets aujourd’hui de l’avenir du pays », a-t-il indiqué.

Sur la gouvernance économique, les participants ont noté une progression par rapport à l’année 2021. Mais tout de même, ils ont regretté un léger décalage entre les faits et les valeurs prônés par le Président de la transition aux premières heures de sa prise de pouvoir. C’est le cas, en guise d’illustration, de la promesse de non recyclage de certains cadres peux recommandables. « Cet état de fait, remet en question l’engagement pris par la transition dès le début. En principe, avant les nominations, il devait y avoir d’enquêtes de moralité assez approfondies autour des prétendants à un poste quelconque. Mais hélas, cela n’a pas été fait au pied de la lettre et c’est dommage », estime Dr Mouctar Diallo.

En ce qui concerne la gouvernance politique et administrative, Dr Mouctar Diallo a noté que « c’est un exercice difficile » d’évaluer les 12 premiers mois de la junte militaire au pouvoir. Par contre poursuit-il, « on peut les comparer aux 12 premiers mois de la gouvernance de l’ex Président Alpha Condé en 2010 et 2011 », déclare le jeune leader politique. Dans sa communication, Dr Mouctar Diallo a relevé des restrictions des droits civiques et politiques pendant ces trois mois de transition mais qui n’ont rien comparé au régime défunt.

Quand à la gouvernance sécuritaire, c’est un tableau peint en blanc que le Président du PSTG a présenté. Pour lui, l’enthousiasme du début en termes de sécurité reste toujours d’actualité. « L’insécurité a drastiquement baissé depuis le 05 septembre 2021 », a-t-il affirmé, malgré quelques contrastes relativement aux différentes attaques des coupeurs de routes avant le 05 septembre 2022.

Quand au chapitre lié au dialogue démocratique à engager, le patron du PSTG a lancé une alerte : « la transition n’aura pas droit à l’erreur ». Poursuivant, il a décliné la configuration qui devrait être celle du cadre de dialogue tant attendu : « il s’agit d’un cadre global et inclusif. Il connaitra la participation  des figures politiques de la nation guinéenne, des acteurs de la société civile, des acteurs de la sécurité et de la défense etc… Le tout va se dérouler sous la facilitation du médiateur, Monsieur Yayi Boni de la CEDEAO, a formulé Dr Diallo. Avant de poursuivre cette fois pour parler spécifiquement de la commémoration de la prise du pouvoir par la junte militaire : « le 05 septembre 2022, cela fait aujourd’hui exactement un an que le Colonel Mamadi Doumbouya a pris le pouvoir après avoir renversé le Président Alpha Condé qui était réélu pour un 3eme mandat en novembre 2020. On peut retenir sans risque de se tromper que le bilan est globalement rassurant. C’est ce qui nous amène au PSTG à souhaiter bon vent à notre vaillante armée avec à sa tête le Colonel Mamadi Doumbouya », a-t-il conclu.

Confidence224.com

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