22 novembre 2024
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Un an du CNRD au pouvoir : « beaucoup de choses ont été faites mais il en reste beaucoup d’autres », affirme Dr Mouctar Diallo du PSTG

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Un an après l’avènement du CNRD aux affaires l’heure est plutôt au bilan à mi-parcours. Pour de nombreux acteurs sociopolitiques le résultat de la gestion de la junte depuis le 05 septembre 2022 reste très mitigé. C’est en tout cas l’avis du Président du Parti des Socio-travailleurs de Guinée (PSTG). Dans une interview exclusive accordée à la rédaction de Confidence224.com, Dr Mouctar Diallo estime qu’il y a eu un léger progrès dans certains domaines mais dans d’autres il y a d’énormes efforts à fournir pour le bien de nos concitoyens. Ci-dessous l’intégralité de l’entretien réalisé par Sylla Mohamed Lamine.

Confidence224.com : Monsieur le Président bonjour. Tout d’abord dites-nous, comment se porte  aujourd’hui le PSTG ?

Dr Mouctar Diallo : bonjour et merci de l’invitation. Par rapport à votre question je dois dire que le Parti des Socio-Travailleurs de Guinée se porte à merveille. Nous poursuivons à pas de géant notre ascension vers le sommet. En un temps record nous avons implanté le parti sur 63% du territoire national et ceci est un record. Je pu vous annoncer qu’à date, nous avons couvert un nombre important de ville où la diaspora guinéenne est nombreuse. C’est le cas par exemple de Dakar, Rabah, Banjul, Paris, Londre, Berlin, Pekin et beaucoup de villes Américaines. Bientôt une mission du parti sera en tournée internationale toujours dans le cadre de l’implantation.

Confidence224.com : Parlant de l’actualité, il y a maintenant un an que pays vit sous une transition. D’abord dites-nous quel regard global portez-vous sur cette transition ?

Dr Mouctar Diallo : c’est une très bonne question. Et là-dessus il faut d’abord reconnaitre que depuis son avènement au pouvoir, la junte a posé quelques actions qui ont été appréciées du peuple de Guinée. Mais il faut aussi admettre que beaucoup restent à faire au jour d’aujourd’hui. Nos compatriotes s’interrogent encore sur la direction que notre transition est entrain de prendre, un an après son entame.

Confidence224.com : Vous dites qu’il y a eu des progrès, à quel secteur faites-vous allusion ?

Dr Mouctar Diallo : il faut dire à ce niveau que le climat de restriction des libertés qui prévalait à la fin du régime Condé n’est plus le même aujourd’hui, quoiqu’on dise. Ensuite, il faut reconnaitre que la dilapidation des ressources publiques telle qu’on le voyait sous le régime défunt a quand-même baissé d’intensité. Tout n’est pas parfait certes, mais sous le CNRD les cadres ont peur de dilapider l’argent publique par peur d’être interpellé par la CRIEF. Par ailleurs, on voit que dans le secteur de l’éducation il y a des réformes qui sont en cours d’élaboration, même si je conseillerais au Ministre Guillaume Hawing de suffisamment communiquer autour des reformes qu’il engage. Mais, comme j’ai eu à le dire plus haut, il reste assez d’efforts à fournir.

Confidence224.com : Justement vous dites qu’il reste d’efforts à fournir, que voulez-vous dire au juste ?

Dr Mouctar Diallo : Je parle d’efforts surtout en matière des droits de l’homme. Récemment il y a eu des compatriotes qui ont été endeuillés. Cela n’honore pas la junte au pouvoir. Il faut libérer les détenus politiques, instaurer le dialogue réclamé à cor et à cri par les acteurs sociopolitiques. Cela permettra à cette transition, qui tangue en ce moment, de se stabiliser. La justice, comme l’a dit le colonel lui-même, doit être la boussole. Nu n’a à gagner dans la crise actuelle.

Mohamed lamine Sylla

Pour Confidence224.com

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