Le représentant du Parti de l’Unité et du Renouveau vient d’être interpellé à Kakoutoulaye (Benty) par les autorités préfectorales de Forécariah. Ces dernières reprochent à Mohamed Youla, le concerné, l’atteinte à la quiétude sociale et trouble à l’ordre public. C’est en tout cas ce qui vient d’être confirmé à la rédaction de Confidence224.com par Louda Baldé, Président du PUR.
Selon les informations à notre disposition, tout serait lié à une visité récemment organisée par le Parti de l’Unité et du Renouveau. Au cours de laquelle visite le Président de cette formation politique a procédé à la remise d’un important lot de matériels et d’équipements à la localité de Kakoutoulaye, dans Benty (Forécariah). Mais à en croire les autorités préfectorales, la cérémonie de remise de ce don a porté atteinte à la quiétude sociale et a troublé l’ordre public.
Pour le Président du PUR en revanche, il n’y a l’ombre d’aucun doute que derrière cette interpellation se trouve la main noire du département de l’administration du territoire. « Après le don d’équipement que nous avons fait à la population de Kakoutoulaye dans Benty, le MATD, sous la houlette de Monsieur Mory Condé, vient d’appeler le Président du district, Lansana Bissiri lui intimant l’ordre d’envoyer notre représentant, monsieur Mohamed Youla à la préfecture (Forécariah) pour atteinte à la quiétude sociale et trouble à l’ordre public », a déclaré Louda Baldé.
Toujours du coté du PUR, l’on y voit une sorte d’acharnement longtemps entretenu contre cette formation politique. Mais cette fois, le leader du Parti de l’Unité et du Renouveau se veut formelle : « nous allons montrer à ces nouvelles autorités que la Guinée n’est pas une propriété privé et qu’elle n’est pas non plus une monarchie. Si le représentant du PUR n’est pas relâché dans un bref délai, nous enclencherons une marche dans la Commune de Dixinn dans les jours à venir pour protester contre cette arrestation arbitraire de nos militants par les autorités préfectorales du coté de Forécariah », a martelé sieur Mamadou Louda Baldé.
La rédaction
