9 mai 2025
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Refus des anciens billets de 20 000 par certains citoyens : le Parquet Général monte au créneau

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Le Parquet Général près la Cour d’appel de Conakry a tenu à alerter l’opinion publique sur la validité des anciennes coupures de 20 000 francs guinéens, en réponse à un comportement de plus en plus observé dans le pays : le refus de certains commerçants et citoyens de les accepter dans les transactions courantes. L’institution judiciaire est monté au créneau à travers un communiqué dont copie est parvenue à la rédaction de Confidence224.com

Dans un communiqué officiel publié cette semaine, le Parquet rappelle que, conformément à la note de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) datée du 22 avril 2025, les anciennes et nouvelles séries de la coupure de 20 000 GNF ont toutes cours légal sur l’ensemble du territoire national. Ces billets conservent leur pouvoir libératoire, c’est-à-dire qu’ils doivent être acceptés comme moyen de paiement dans toutes les transactions.

Malgré cette clarification de la BCRG, plusieurs cas de refus ont été signalés, notamment dans les marchés, les boutiques et les services de transport. Ce comportement, jugé illégal, est susceptible d’être poursuivi en justice.

Le Parquet est catégorique : toute personne qui refuse de recevoir les billets de 20 000 GNF, qu’ils soient anciens ou nouveaux, s’expose à des poursuites pour atteinte à la monnaie, une infraction prévue et punie par l’article 985 du Code pénal guinéen.

En outre, toute falsification ou contrefaçon de monnaie est passible d’une peine de 5 à 10 ans d’emprisonnement et d’une amende allant de 50 à 150 millions de GNF, selon l’article 613 du même code.

À travers ce communiqué signé par le Procureur Général Fallou Doumbouya, les autorités judiciaires veulent rassurer les citoyens, restaurer la confiance dans le système monétaire et garantir la fluidité des échanges économiques. Le Parquet appelle chacun à faire preuve de responsabilité et à respecter strictement les décisions des institutions républicaines.

Le message est clair : les anciennes coupures de 20 000 GNF restent valables et doivent être acceptées sans réserve. Tout refus constitue un acte répréhensible que la loi guinéenne ne tolérera pas.

Confidence224.com

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