Un bilan alarmant
Les chiffres des accidents de la route en Guinée en 2024 sont préoccupants. Plusieurs préfectures ont rapporté des bilans lourds. Notre rédaction a compilé pour vous quelques chiffres enregistrés dans certaines préfectures courant 2024 écoulée :
Forécariah : 991 accidents, 24 décès et des dizaines de blessés graves.
Kissidougou : 129 accidents enregistrés, dont 3 mortels.
Kindia (Linsan) : Un accident en décembre a causé 8 morts et 8 blessés graves.
Beyla : Un drame en juin a fait 5 morts et 49 blessés.
Marela (Faranah) : Un seul accident a tué 13 personnes, principalement des femmes.
Mandiana : 36 accidents recensés, dont 7 mortels.
Ces données, bien que partielles, illustrent l’ampleur du problème sur l’ensemble du territoire guinéen.
Les principales causes des accidents
Plusieurs facteurs expliquent la recrudescence des accidents en Guinée :
L’excès de vitesse : Beaucoup de conducteurs dépassent les limites de vitesse, notamment sur les axes interurbains.
L’imprudence et le non-respect du code de la route : Le non-respect des feux de signalisation, des priorités et des limitations de vitesse est fréquent.
L’alcool et les stupéfiants : La consommation d’alcool ou de drogues par certains conducteurs est une cause majeure d’accidents mortels.
L’état des routes : Les infrastructures routières sont souvent en mauvais état, rendant la circulation difficile et dangereuse.
L’état des véhicules : De nombreux véhicules en circulation ne sont pas en bon état, augmentant les risques de panne ou de perte de contrôle.
L’inexpérience des conducteurs : Certains chauffeurs, notamment des mineurs, prennent le volant sans formation adéquate.
Les mesures à prendre pour réduire les accidents
Face à cette situation préoccupante, plusieurs solutions doivent être envisagées :
Renforcement des contrôles routiers : Une présence accrue des forces de l’ordre sur les routes et des contrôles réguliers des véhicules pourraient réduire les infractions.
Sensibilisation et éducation routière : Il est crucial d’éduquer les usagers de la route, notamment les jeunes conducteurs.
Amélioration des infrastructures : La réhabilitation des routes et l’installation d’une meilleure signalisation sont essentielles.
Sanctions plus sévères : Un durcissement des sanctions pour les infractions graves pourrait dissuader les comportements dangereux.
Les accidents de la route en Guinée en 2024 rappellent l’urgence d’agir pour renforcer la sécurité routière. Une combinaison de prévention, d’éducation et de sanctions est nécessaire pour inverser la tendance. Sans mesures concrètes, les routes du pays continueront d’être le théâtre de drames pourtant évitables.
La rédaction de Confidence224.com
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