24 février 2025
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Infrastructures routières sous le CNRD : plus qu’une évolution, une révolution (Par Mohamed Lamine Sylla)

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Depuis l’arrivée au pouvoir du Conseil National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) le 5 septembre 2021, la Guinée a connu une dynamique significative dans le développement de ses infrastructures routières. Le gouvernement de transition, sous la direction du Général Mamadi Doumbouya, a mis l’accent sur la réhabilitation et la construction de routes, de ponts et d’échangeurs à travers le pays, visant à améliorer la mobilité et à stimuler la croissance économique.

Projets routiers majeurs

Parmi les initiatives notables, la relance des travaux de la route nationale N°1, reliant Coyah, Mamou et Dabola, est un projet phare. Ce chantier, qui était à 23% de réalisation en septembre 2021, a atteint plus de 80% d’avancement en août 2023 et totalement finalisé début 2024. De même, la route Coyah-Farmoriah, menant à la frontière sierra-léonaise, a vu une accélération significative de ses travaux, passant de moins de 30% en 2021 à 100% sous le CNRD.

Construction d’échangeurs et de ponts

Pour décongestionner le trafic dans la capitale et ses environs, plusieurs échangeurs ont été construits ou sont en cours de réalisation. L’échangeur de Kagbélén, inauguré en avril 2023 et baptisé “Pont Paul Kagamé”, en est un exemple emblématique. Les travaux de l’échangeur du KM36 ont également été relancés, avec une mise en service partielle en 2022 puis l’achèvement complet en 2024. Par ailleurs, la construction de l’échangeur de Bambéto, lancée en juillet 2022, progresse conformément au calendrier établi.

Investissements et perspectives

Le gouvernement guinéen investira, au titre de l’exercice budgétaire 2024, plus de 4 000 milliards de francs guinéens dans le secteur des travaux publics. Ces investissements couvrent la construction de nouvelles routes, la réhabilitation de voies existantes et la réalisation d’ouvrages de franchissement. En trois ans, plus de 2 252 kilomètres de routes ont été réalisés, incluant des routes revêtues et en terre, contribuant ainsi au désenclavement des zones rurales.

Ces efforts témoignent de la volonté du CNRD d’améliorer les infrastructures du pays, de faciliter la mobilité des populations et de soutenir le développement économique de la Guinée.

Par Mohamed Lamine Sylla

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