Le Général Mamadi Doumbouya a regagné Conakry ce lundi 12 aout 2024 en provenance de Kigaly au Rwanda où il a pris part à la cérémonie d’investiture du Président Paul Kagamé réélu pour son cinquième mandat. Avant Kigaly, le Président de la transition guinéenne s’était rendu notamment au Sénégal et même aux Nations-Unis à New York. Qu’un président de la transition se promène avec autant de facilité, cela est plutôt une surprise pour beaucoup. Mais pas pour le leader du Parti des Socio-travailleurs de Guinée (PSTG) qui soutient que c’est la preuve par mille que notre diplomatie se porte bien. Il l’a dit au micro de Confidence224.com.
Le putschiste guinéen n’est pas du tout isolé. Le Général Mamadi Doumbouya reçoit des Chef d’Etat et voyage sans difficulté majeur dans des pays amis. Chose qui dénote de la vivacité de la diplomatie guinéenne au sens du Dr Mouctar Diallo du part PSTG : « tout d’abord permettez-moi de souhaiter les bienvenus au Général des Corps d’armées, Président de la République. Sous son leadership notre pays a échappé à l’isolement diplomatique malgré qu’on soit en transition », a dit l’acteur politique au micro de Confidence224.com.
A lui de poursuivre, en parlant de l’état de santé de la diplomatie de notre pays : « il faut dire que notre diplomatie se porte bien. Je dirais même très bien. Le président a mis un accent particulier sur la coopération sud-sud, c’est une excellente chose. Le Rwanda peut apporter beaucoup de choses à la Guinée et nous pouvons en faire autant. C’est un rapport gagnant-gagnant au sens véritable du terme et moi j’en suis fier », nous a-t-il confié.
Par ailleurs, toujours au micro de www.confidence224.com , le Président du PSTG s’est prononcé aussi sur la situation sociopolitique en Guinée. En messager de la paix, Dr Mouctar a invité toutes les parties prenantes à un dialogue franc, sincère et inclusif : « je l’ai dis ailleurs et je le répète ici encore. Qu’on l’accepte maintenant ou pas, nous finirons par se retrouver autour de la table. Alors pourquoi ne pas commencer par là où nous finirons ? Ecoutez, il y eu trop de morts et de dégâts matériels dans ce pays. Il est temps que ça cesse. Le gouvernement et les forces vives du pays doivent mettre l’intérêt du pays en priorité et accepter de se retrouver autour de la table du dialogue. C’est la seule alternative crédible à mes yeux » a-t-il scandé.
Entretien réalisé par Mohamed Diawara