21 novembre 2024
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Découpage territorial : le ministre Mory Condé annonce la création de 14 préfectures à Conakry

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L’annonce a été faite ce jeudi 18 janvier 2024 devant les conseillers du CNT réunis dans le cadre de l’examen et l’adoption du projet de loi portant création de dix (10) Communes Urbaines et de sept (7) Communes Rurales en République de Guinée. Le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a profité de l’occasion pour annoncer la création de 14 préfectures dans la région administrative de Conakry, rapporte un reporter de la rédaction de Confidence224.com présent sur place.

A l’évidence le découpage administratif du pays n’échappe pas à l’appétit irrésistible de la politique de refondation prônée par le CNRD. Après la création de dix-sept (17) Communes rurale et urbaine, Mory Condé annonce la création de 14 préfectures rien que dans la région administrative de Conakry : « nous allons mettre les circonscriptions dans Conakry. Parce que depuis l’indépendance l’État ne dispose que des seuls représentants au niveau de la région administrative, c’est seulement le gouvernorat. C’est le gouverneur et son cabinet qui assurent non seulement la version de l’État au niveau régional, au niveau communal et au niveau des quartiers. Ce qui fait que parfois les citoyens sont livrés à eux-mêmes. Pour pallier à cela, après l’adoption de cette loi, après le découpage des circonscriptions administratives qui révèlent du domaine réglementaire, nous allons signaler un décret au chef de l’État pour la création de 14 préfectures au niveau de la région administrative de Conakry. Donc, désormais vous aurez un préfet à Kassa, un préfet à Kaloum, un préfet à Matam, à Dixinn jusqu’à Kagbélen. Et ces préfets auront les mêmes rôles, les mêmes attributions que les préfets de Coyah, de Kankan de Mamou de Yomou ou de Boké », explique le ministre.

Selon toujours Mory Condé, cette politique revêt d’une importance capitale en ce sens qu’elle permettra de rapprocher l’administration des administrés : « lorsque les citoyens par exemple de la commune de Dubréka, de Cimenterie, Samatra ou de Keïtaya ont un problème de sécurité, il faut l’intervention du gouverneur de Kindia pour pouvoir mobiliser des services de sécurité afin d’intervenir. Parce que tout simplement, les services techniques de l’État qui doivent disposer dans ces endroits, sont placés sous l’autorité du gouverneur. Donc il y a une confusion juridique entre la déconcentration et décentralisation. L’objectif c’est de rapprocher les administrateurs des administrés », estime-t-il.

Ousmane Camara, pour Confidence224.com

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