Le match tant attendu s’est soldé par un score d’1 but partout avec à la clé un carton rouge pour le capitaine du Syli National de Guinée pris en fin de première période. A 10 contre 11, les hommes de Kaba Diawara céderont à la pression camerounaise qui, heureusement pour la Guinée, ne se limitera qu’à 1 but d’égalisation à la seconde période. Dans les rues de Conakry au lendemain du match, les commentaires vont bon train. La rédaction de Confidence224.com a promené son micro pour recueillir quelques avis des nombreux supporteurs de l’équipe nationale.
Pour sa première sortie ce lundi 15 janvier à la Coupe d’Afrique des Nations, le Syli National a frôlé la catastrophe. N’eut été le courage et la persévérance des enfants du sélectionneur Kaba Diawara le pire aurait été commis. C’est du moins l’avis d’Ibrahima Sané, un amoureux du foot : « j’ai suivi le match avec intérêt et je suis rassuré quant au fond de jeux de notre sélection. Pour la plus part nos jours sont à leur première expérience de la CAN, mais franchement ils ont tenu jusqu’au bout et j’en suis satisfait », a-t-il dit.
Dès les premières 45mn, François Kamano, capitaine du Syli de Guinée a écopé d’un carton rouge. Une sortie qui n’est pas resté sans conséquence sur ses coéquipiers comme le décrit Fodé Camara, jeune footballeur : « c’est un carton qu’il aurait pu éviter. Mais c’est facile à dire de cette façon quand on n’est pas sur la pelouse. Une fois là-bas c’est une autre réalité. La preuve, même les grands joueurs de renommée mondiale n’échappent pas par fois à cette triste réalité. C’est aussi ça le foot. Néanmoins il faut reconnaitre que son carton a fait peser sur la Guinée un poids considération. A dire vrai nous avons frôlé le pire à Yamoussokro. Mais Dieu merci les joueurs ont tenu jusqu’au bout », explique Fodé Camara au micro de Confidence224.com.
Le Syli rencontrera pour son prochain match la sélection Gambienne. Toute chose qui ne laisse pas indifférents les supporteurs guinéens étant donné les souvenirs de la dernières CAN avec cette équipe. « Commençons par dire qu’il n’y a plus de petite équipe dans cette compétition. C’est la raison pour laquelle il faut y mettre toute son énergie pour remporter la victoire quand l’occasion se présente. Il vous souviendra que c’est cette même équipe gambienne qui nous avait éliminé lors de la CAN passée. Raison de plus qu’il ne faut pas les sous-estimer », suggère Mouctar Barry, étudiant.
La rédaction
