Depuis toujours, le peuple de Guinée est resté à l’origine de la création de différents gouvernements, car il possède la puissance arithmétique de produire une majorité politique institutionnelle. C’est avec ce pouvoir qu’il a toujours démontré sa souveraineté.
Cependant, lorsque ce pouvoir est pris en otage par un coup de force constitutionnel qui détériore d’une manière à une autre les libertés fondamentales, le peuple se retrouve dans une sensation de gêne sans précédent. Pourtant, on dit souvent, que dans un état de droit, la violation des droits des uns peut entraîner inévitablement la violation de plusieurs autres droits.
En Guinée d’aujourd’hui, il n’est un secret pour personne, que la vie est devenue plus chère que jamais, la devise a surplombé largement le franc guinéen, la famine et le chômage bâtent leurs niveaux records, l’instabilité politique est plus que jamais à un niveau insoutenable, le dialogue social est devenu influencé et corrompu, le banditisme, la délinquance et autres sont désormais le quotidien que le peuple est sans espoir amené à subir. Bref, tout est au ralenti. LA GUINÉE VA MAL.
En parlant aujourd’hui de la nécessité d’un projet d’appui à la consolidation de la cohésion sociale et à la promotion de la culture de la paix, l’ambition ou l’objectif principal est de faire en sorte, que le renforcement de cette cohésion soit possible à travers la promotion de la culture de paix en Guinée. La tension politique est devenue immense et les incertitudes qui en résultent demeurent d’ailleurs plus fortes. Le peuple de Guinée se trouve aujourd’hui déboussolé et opprimé. La peur et la panique sont parvenues à le désorienter de son objectif, pour faire du pays dans un futur proche, le dernier wagon de la locomotive mondiale, si toutefois les guinéens que nous sommes n’envisageons pas la révision de notre marche vers le concert des grandes nations.
Dans de pareilles circonstances, il est plus que nécessaire, que le peuple de Guinée se retrouve autour de la table, pour mettre les points sur les “i” et se frayer un nouveau chemin menant à la prospérité dans la quiétude sociale et la paix où d’ailleurs, chacun trouvera son compte. C’est une recommandation indispensable à une transition politique apaisée. Comment en tant que Guinéens, allons-nous pouvoir aboutir à cette résilience ? Mes solutions ne sont pas exhaustives. Elles pourront cependant, être amendées par d’autres patriotes pour le bonheur du peuple de Guinée. Comme envisagé :
- Il est d’un devoir citoyen pour tous (population, forces vives et États) que le pays et son intérêt soient mis au-dessus de toute autre considération. Faut-il rappeler que la beauté de toute entité reste l’infirmité ? La beauté de cette uniformité étant l’unité et la paix. Il faudra alors :
– Que toute tentative de règlement de compte soit bannie ou punie par la loi et que la justice soit de vrai en Guinée, la boussole du peuple ;
– Que tous les prisonniers politiques injustement arrêtés soient libérés et dédommagés ;
– Que tous les exilés politiques n’ayant pas des problèmes avec la justice soient rappelés. L’effort de chaque Guinéen compte pour mettre la locomotive Guinée en marche ;
– Que les victimes des événements du passé, acceptent de pardonner les responsables qui à leur tour, doivent accepter de demander pardon ;
– Que notre armée soit républicaine et que sa fidélité ne soit plus vouée à un seul individu, mais à la nation toute entière ;
– Que la situation des retraités soit améliorée et celle de certains radiés soit revue. Avec ça, le président de la transition se fera obéir sans commander comme un vrai leader ;
– Que les autorités de la transition acceptent le fait qu’une transition politique modeste et belle, se fait dans le court terme. Le maximum du court terme étant au plus 03 ans. Si on devrait s’en tenir à cette vérité, alors, que le CNRD dès maintenant, rentre dans la transition pour donner au peuple de Guinée, un nouveau président au plus tard le 05 septembre 2024. Les moyens pour parvenir à ce résultat ne seront pas un problème. Le pays et d’autres bailleurs feront le nécessaire ;
– Qu’il soit engagé séance tenante, des assises nationales plus responsables inclusives, justes et équitables ;
– Que les forces vives de la nation réajustent au profit du rassemblement, leur façon de communiquer ainsi que leurs faits et gestes ;
– Que la jeunesse soit de plus en plus active et engagée, tout en acceptant de favoriser un climat approprié pour le meilleur déroulement du processus électoral ;
– Que la presse accepte de dépassionner le débat politique, tout en restant très loin des manipulations des gouvernants ou des partis politiques.
2. À mon humble avis, c’est en cela que nous pourrons en tant que guinéens, faire face sans risque d’échouer à :
-l’amélioration de notre accès au bien-être matériel ;
-la diminution des inégalités ;
-l’égalité des chances et à l’absence des exclusions sociales dans nos rangs ;
-la participation active des individus à la société et à l’amélioration des sentiments d’appartenance à la nation, avec un seul et unique but commun “le progrès” et les partages de valeurs au sein de notre nation guinéenne.
Est-ce nécessaire de rappeler, que le duel entre dirigeants et dirigés n’a jamais été source de paix ou preuve de patriotisme ?
Dans une situation normale, le peuple ne devrait pas avoir peur des gouvernements. C’est plutôt aux gouvernements d’avoir peur du peuple.
Napoléon Bonaparte disait, je cite : “il n’est pas suffisant de protéger une nation par son armée. Une nation est sauvée que lorsqu’elle est protégée par son peuple”. Toute abstention d’un citoyen guinéen qui qu’il soit à cette cause commune, sera préjudiciable à l’ascension de notre nation, mais surtout, beaucoup plus à nous peuple.
Vives la Guinée et les guinéens.
Très cordialement