Dieu crée les hommes et les lie les uns aux autres. Ce lien peut revêtir diverses formes dont certaines se fortifient et même se sacralisent pour la vie. Est de celles-là l’union entre le Colonel Mamadi Doumbouya (Président de la transition) et son puissant et brillant Ministre de la Justice, monsieur Alphonse Charles Wright. Deux hommes réunis et unis autour des valeurs humaines et républicaines des plus nobles.
« Tout ceux qui se ressemblent s’assemblent »
Il n’est pas sûr que les deux hommes se soient connus par le passé, du moins individuellement. En revanche, chacun d’eux, dans son domaine d’activité pour le pays, excellait tant et si bien qu’il lui était impossible de demeurer dans l’anonymat au plan national. Ainsi, de loin, les deux sont restés proches à travers l’amour qu’ils ont chacun pour la patrie. Ces deux âmes qui débordent d’énergie dans le travail au service de la nation et qui ont tous deux tété à la mamelle patriotique se sont rapprochées comme par effet magnétique.
A mesure que le temps passe, les deux personnages se découvrent et leurs rapports se fortifient davantage. De nos jours l’opinion dans son ensemble s’interroge sur ce qui unie ces dignes fils du pays tant les deux se vouent un respect et une considération extraordinairement humains. Nous vous donnerons plus tard quelques éléments qui sous-tendent la proximité inoxydable qu’il y a entre le Chef de la junte et son aimé Ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Mais d’ici là, les mieux avertis d’entre vous savent déjà qu’il n’y a rien d’étonnant étant donné le parcours et les valeurs cardinales que les deux partagent ensemble.
« Ce qui nous unie c’est la vision commune pour une Guinée qui unie ses fils et ses filles autour des valeurs… »
N’essayons pas d’être plus éloquents que les concernés eux-mêmes. En effet l’un d’eux, en l’occurrence le Ministre de la justice, a récemment levé un coin du voile sur le sujet qui suscite assez de commentaires. Donnons lui donc la parole pour qu’il nous édifie une bonne fois pour toute : «ce qui nous unie c’est la vision commune pour une Guinée qui unie ses fils et ses filles autour des valeurs supérieurs sociales, économiques et politiques. Nous sommes tous redevables à Dieu, aux parents et surtout à notre pays », a écrit monsieur Charles Wright sur les réseaux sociaux, parlant de ses rapports avec le Chef de l’Etat.
Sur le plan social il n’est de secret pour personne que le duo nourrit ardemment le rêve d’une Guinée unie et réconciliée avec elle-même. Voir les fils et les filles de cette sublime nation conjuguer le même verbe constitue le leitmotiv de ces deux personnalités. En témoigne le combat acharné qu’ils livrent sans cesse contre la division ethnique et la haine communautaire ; deux maux qui, somme toute, rongent notre société.
Dans le domaine économique il convient de rappeler que ces deux commis de l’Etat chérissent une Guinée riche et prospère. Conscients que cette prospérité ne saurait être créée dans un environnement où règnent la corruption et le détournement des deniers publics, le Colonel Mamadi Doumbouya et son ministre livrent à juste titre une bataille acharnée contre ces fléaux. Nous n’avons pas suffisamment de temps ici pour revenir en détail sur toute l’armada juridique et institutionnelle mobilisée sous cette transition pour lutter contre la corruption et le détournement des biens publics. Pensez à la CRIEF et ses effets dissuasifs, pensez aux injonctions aux fins de poursuites et leurs corolaires de peur et d’angoisse…
En fin politiquement, disons avec force que les deux hommes sont parfaitement sur la même longueur d’ondes. C’est-à-dire avoir dorénavant à la tête de ce pays les hommes ou les femmes dont le parcours, la compétence et la moralité ne souffrent d’aucune contestation. La fonction suprême est noble, tant s’en faut. Elle ne doit à ce titre être occupée que par les hommes ou les femmes d’honneur et de valeurs. En voici en un mot comme en mille les liens professionnel et fraternel qui unissent de manière indissociable et inébranlable les deux patriotes émérites. Et notre Guinée tire le plus grand bénéfice de ce tandem triomphant.
Par Mohamed Lamine Sylla
Journaliste, éditorialiste
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