19 septembre 2024
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A la tête du Ministère de la justice Charles Wright affiche un bilan élogieux (Constat)

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Le processus d’évaluation du gouvernement en cours actuellement est une opération qui s’inscrit dans le cadre du principe sacro-saint de redevabilité en matière de gouvernance. En initiant cet exercice la junte à travers son Premier Ministre s’assure de l’accomplissement à la lettre de la feuille de route assignée à chaque membre du gouvernement. C’est une opération d’une extrême légitimité, soit dit au passage.

En attendant la publication du résultat de cette évaluation (si tant est qu’il le sera), l’équipe de rédaction de Confidence224.com s’est allée au même exercice département après département ; histoire de mettre au parfum nos nombreux lecteurs des reformes engagées ou pas par chacun des départements ministériels du gouvernement Goumou. Notre approche méthodologique diffère légèrement de celle employée par l’équipe d’experts mobilisés par la Primature. Mais, nonobstant cette différence mineure, le but reste identique à savoir, rendre compte au peuple de Guinée du travail fait ou pas par chacun de nos ministres.

Se faisant, nous nous intéressons aujourd’hui au Ministère de la Justice et des droits de l’Homme dirigé par monsieur Alphonse Charles Wright. A préciser que notre équipe n’est pas rentrée en possession de la feuille de route assignée au ministre à sa nomination. A dire vrai nous n’avons pas daigné l’avoir étant donné notre volonté d’être plus pragmatique en étant le plus factuel possible. En revanche, nous nous sommes focalisés sur les différents discours et promesses du ministre notamment son discours de prise de fonction. Les priorités qu’il s’était fixé ainsi que les projets à court, moyens et long termes qu’il s’était donné de réaliser durant son passage à la tête du département. Notre rédaction a puisé dans ses archives pour voir jusqu’à quelle hauteur les promesses ont été réalisées. Ceci dit, ne perdons plus de temps et allons directement droit au but.

Il faut commencer pour dire sans ambages que le ministère de la justice est l’un des départements qui a connu plus de reformes depuis l’entame de cette transition. Mais le bal de ses reformes a véritablement été lancé le 12 juillet 2022, date à laquelle l’actuel Garde des Sceaux a pris fonction. A cette date les défis qui se posaient encore à la justice guinéenne étaient de taille. Mais de nos jours force est d’affirmer sans risque de se tromper que l’espoir chez les guinéens renait peu à peu, quand bien même il y a encore du chemin à faire.

Dès sa venue à la tête du département, le ministre Charles Wright  a estimé que le premier défi auquel il fallait s’atteler était celui de doter la Guinée pour la première fois d’une politique pénale dument élaborée. Ce document stratégique est pour le gouvernement de transition et pour notre pays par ricochet un guide sur l’orientation qu’il convient de donner à notre justice au grand bénéfice de nos justiciables. Ensuite pour le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, il fallait s’occuper du tristement célèbre dossier des massacres du 28 septembre 2009. Treize ans après la commission de ces crimes, il était temps d’ouvrir en fin le procès pour que plus jamais ça dans notre pays.

Ensuite pour le Garde des Sceaux, la corruption et le détournement des deniers publics étaient ce serpent de mer auquel il fallait oser s’attaquer. La corruption surtout de l’élite, la dilapidation des maigres ressources du pays avec ses corolaires de pauvreté et de misère constituent des crimes qui ne doivent pour rien au monde demeurer impunis. D’où la mise en branle de l’appareil judiciaire contre ces fléaux qui n’ont que ruiné notre économie, piétiné les droits d’accès aux services de base et, cerise sur le gâteau, freiné le développement socioéconomique de notre chère nation. D’où les multiples injonctions aux fins de poursuites judiciaires. Fait nouveau en Guinée: même les hauts commis de l’Etat, qu’ils soient dans les collectivités, dans les forces de défense et de sécurité ou même au sein du gouvernement, n’ont pas échappé à la rigueur de la justice.

Par ailleurs au plan infrastructurel, il faut dire que de nombreux cours et tribunaux du pays ont changé d’image et d’autres continuent de l’être même si sur ce plan il reste encore à faire étant donné l’immensité du besoin.

N’oublions pas le facteur humain des reformes à l’actif du Ministre Charles Wright. En effet le rajeunissement du personnel judiciaire était parmi les reformes qu’il s’était engagé de faire à sa prise de fonction. Aujourd’hui nous sommes en droit de dire que le processus est déjà en marche par le biais du recrutement massif qu’il y a eu dans le secteur sous son magistère. Ne parlons pas du volet formation. Ne parlons pas non plus de l’amélioration des conditions carcérales ou encore des reformes en cours en faveur des gardes pénitentiaires.

La liste est longue et ne sera donc pas exhaustive ici. Comme pour dire qu’au vue de ce qui est fait et qui est entrain d’être fait depuis la venue de monsieur Charles Wright comme Garde des Sceaux est plus que rassurant. Certes tout n’est pas parfait dans une œuvre humaine, mais ensemble déduisons pour dire que l’impact de Charles Wright à la tête du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme est largement au dessus de la moyenne.

La rédaction de Confidence224.com

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