On ne le dira jamais assez, l’échiquier politique de notre pays est caractérisé par l’inconstance, la versatilité de certains acteurs qui le composent. Point de fidélité à une idéologie politique quelconque. Point de fidélité pas même à son propre programme de société, si tant est qu’il en dispose. Si en revanche il y a une chose à laquelle les gens sont fidèles sous nos tropiques et qu’ils poursuivent avec constance dans leur engagement politique, c’est bien les intérêts pécuniaires. Diabaty Doré du RPR appelle ça la politique du ventre. Le phénomène est encore plus préoccupant aujourd’hui qu’hier: «Nous ne sommes pas en politique pour des miettes. Mais ici vous avez beaucoup de partis politiques qui jouent la politique du ventre. Or il ne faut pas confondre un parti politique à un mouvement de soutien. Mais très malheureusement sous cette transition vous avez des partis politiques qui sont plus que des mouvements de soutien. Au lieu de porter un regard critique objectif sur la gestion du pays et ainsi être une force de proposition, ils sont plutôt devenus des appendices du pouvoir. Des béni-oui-oui, comme on dit. Pour moi ceci est une trahison vis-à-vis du peuple», a dit le Vice-président de l’ANAD lors de son dernier passage chez Confidence224.com.
La rédaction
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