Il n’y a l’ombre d’aucun doute que nous sommes au point mort dans les pourparlers qui réunissaient jusqu’ici les acteurs de Forces Vives de Guinée et le CNRD, par l’entremise du premier ministre et les leaders religieux. Après bientôt deux mois d’échanges entre guinéens il est triste de constater qu’on en soit à la case départ. Aucune ligne n’a malheureusement bougée au point qu’on en soit arrivé à encore parler de manifestations de rue. C’est tout simplement dommage pour notre pays et pour notre élite plus singulièrement.
De part et d’autre, il existe dans chacun des bords, des forces extrémistes qui entrent en action toutes les fois que le pays se trouve confronté à une crise comme celle que nous connaissons de nos jours. Ces forces, pour des questions d’intérêts égoïstes, font flèche de tout bois pour exacerber les tentions quitte à plonger le pays dans un chao. Ils en n’ont cure de tout ça. Ce sont des businessmen de la crise, comme on dit. Ils sont nuisibles à la paix et à la stabilité ; et ils sont de parfaits pêcheurs en eau trouble. Ils sont dans les états-majors des partis politiques. On les rencontre dans les rangs des forces de défense et de sécurité. Ils sont tapis au sein de la société civile et on les retrouve même dans le gouvernement.
Par ailleurs, face au blocage dans lequel on est, il urge que chacune de parties sache raison garder. Nous connaissons tous comment nait une crise ; mais nulle ne peut deviner précisément comment elle finira ni ou est-ce quelle nous conduira. D’où la nécessité pour chacun de nous de se ressaisir et mettre la nation au dessus de ses intérêts partisans. Que ceci soit tenu pour dit: il n’y a et il n’y aura aucun gagnant dans le chao qui se dessine à l’horizon. Au contraire, nous avons tous à y perdre sans exception.
Nous en appelons donc au CNRD et aux FVG à faire violence sur soi chacun de son coté pour accorder des concessions capables de faire bouger les lignes. Ceci est l’unique moyens pour eux de sauver le pays en mettant en minorité les jusque-boutisses qui ergotent autour rien que pour se remplir le bidou.
Par la rédaction de Confidence224.com
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