Tout d’abord rendons grâce à Dieu, le seul qui éprouve quand il le souhaite et qui repend sa miséricorde quand il veut et à qui il veut. Il y a de cela quelques semaines que les oreilles de tout un peuple étaient tendues pour recevoir les nouvelles du coté de l’Allemagne sur l’état de santé de son fils prodige. Encore une fois rendons grâce à Dieu car les nouvelles sont là et elles sont bonnes. Nous pouvons à présent dire qu’il y a eu plus de peur que de mal. L’enfant chéri du peuple a repris du poil de la bête. Charles Wright, puisse qu’il s’agit de lui, va plutôt bien et c’est le moins qu’on puisse dire.
Excellence monsieur le ministre, revenez vite au pays car la Guinée qui vous aime et que vous aimez tant a besoin de vous. Vous êtes ce fils digne dont on ne peut que se sentir fier. Ceci n’est pas une flagornerie vide de sens, étant donné que les faits sont là et nous sautent aux yeux. Ne parlons même pas du grand magistrat dont intégrité, le professionnalisme et l’audace de dénicher et dire la vérité en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance, restent exemplaires. Limitons nous, là encore de manière partielle et parcellaire, à la nomination de l’homme en tant que Garde des Sceaux. C’était il y a dix mois. En un temps record, les reformes dans le secteur judiciaire se sont fait bousculer dans notre pays et ce, à la grande satisfaction du valeureux peuple de Guinée. Disons vrai, qui aurait imaginé, dans un secteur aussi miné, aussi gangrené et délaissé par les politiques publiques successives, qu’on aurait pu réaliser un résultat aussi fantastique et en si peu de temps? Et pourtant nous y sommes ! Notre justice fait sa mue grâce au leadership d’un homme qui, insistons dessus, bénéficie de la confiance et du soutien sans faille du Chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya.
Au plan infrastructurel, l’émergence de nouvelles bâtisses et la rénovation des anciennes, longtemps restées vétustes, se font de manière exponentielle. La lutte sans merci engagée contre la corruption dans l’administration en général et dans le secteur judiciaire en particulier, se passe de commentaires. Ce n’est pas tout ! La formation et le rajeunissement du personnel judiciaire constituent un processus déjà en marche et qui a le vent en poupe. L’élaboration, la validation et l’entrée en vigueur du document de Politique Pénale du Gouvernement est une marque indélébilement imprimée dans les annales de l’histoire de notre justice. Ne parlons pas du procès en cours des évènements tragiques du 28 septembres 2009, après treize années de léthargie. Les faits sont plus éloquents que quiconque !
Du reste, nous ne sommes pas entrain de dire que tout est rose à présent au sein de la justice de notre pays. Non, il reste encore de nombreux défis à relever et ceci est de notoriété publique. Mais après seulement dix mois d’activité à la tête du département de la justice et des droits de l’homme, nous pouvons quand-même dire sans risque de nous tromper que le peuple de Guinée et le Colonel Mamadi Doumbouya ne se sont pas trompés en misant sur la personne de Charles Wright. Le casting fut bon, comme on a l’habitude de dire. Dix mois de dur labeur, dix mois de don de soi et le résultat est, on ne peut plus, concluent. En vérité l’homme n’a pas passé son temps à se la couler douce. Ce fut très intense et tout le peuple de Guinée en est ravi. D’où notre impatience de voir à nouveau le Garde des Sceaux fouler sa terre natale afin de poursuivre ses œuvres salvatrices au grand bénéfice de la démocratie et des droits humains.
Fasse Allah accorder longue vie et fortifier la santé de monsieur Charles Wright !
Par Mohamed Lamine Sylla
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