Quelques jours après la célébration de la fête de Ramadan, le service des urgences de l’hôpital régional de Kankan a livré le bilan en termes d’accidents de circulation. Durant cette période de fête ce service n’a pas chômé, a fait savoir le premier responsable des lieux. Au total 20 cas d’accidents sont survenus la veille, pendant et après la fête. Coté décès, on y a dénombré un dépôt de corps, rapporte le correspondant de Confidence224.com présent sur place.
Chaque année à Kankan, les fêtes sont souvent caractérisées par des cas d’accidents à cause notamment de la densité de la circulation. Pour le Ramadan 2023, le service des urgences de l’hôpital régional n’est pas resté désert. Plusieurs cas d’accidents ont été enregistrés. « Pour les accidents de la circulation enregistrés au compte de cette fête, le bilan se présente comme suit : le vendredi de la fête, il y a eu quatre cas d’accidents qui ont été reçus au service des urgences dont un cas grave qui a été transféré au service d’ORL. Les trois autres cas étaient des blessures légères qui ont été traités et les intéressés sont rentrés à la maison le même jour. Le samedi aussi il y a eu sept cas dont quatre graves qui ont été transférés au service de traumatologie parce que c’était des cas de fracture. Et le dimanche il y a eu 9 cas d’accident dont trois graves et ces trois cas ont été transférés au service de la traumatologie et à l’ORL et un cas de dépôt de corps. L’intéressé a fait l’accident dans la zone de Mandiana plus précisément à Kodjiran à 25 km », a confié Dr Yaraboye Koivogui.
Si les années antérieures le service des urgences de l’hôpital régional de Kankan enregistrait un taux plus élevé, cette année telle n’a pas été le cas, indique Dr Yaraboye Koivogui: « on peut s’en féliciter avec le mouvement qui est en ville si le jour de la fête nous n’avons reçu que 04 cas, le deuxième jour 07 cas et le troisième jour 09 cas, on peut dire vraiment que le bilan est moins par rapport à l’année passée », s’est-il réjouit, estimant que cette baisse s’explique en partie par les multiples sensibilisations menées par les autorités.
De Kankan, Pathé Sangaré pour Confidence2024.com
