A Kankan, le manque d’électricité refait surface. Dans certains quartiers comme Senkefra, les foyers continuent à vivre dans l’obscurité. Inquiets face à cette situation, ils demandent aux responsables régionaux de l’Electricité De Guinée (EDG) de prendre les mesures nécessaires pour éviter la colère des consommateurs. La rédaction de Confidence224.com à travers son correspondant basé dans cette région est allée à la rencontre des citoyens impactés par ce délestage à répétition.
Cela fait quatre jours que le quartier Senkefra relevant de la Commune Urbaine de Kankan vie dans le noir. Une situation qui inquiète les consommateurs. Namandjan Doumbouya, un citoyen de ce quartier, évoque les dangers liés à l’obscurité : « je confirme effectivement qu’il y a de cela trois jours que nous sommes dans l’obscurité. Moi même, j’ai alerté le Chef de quartier. Au vingt-et-unième siècle les gens vivent encore dans le noir, ce n’est pas normal. Imaginez l’insécurité que cela peut provoquer. Nous, chefs de famille, cela nous inquiète beaucoup », alerte-t-il.
Pour cette coupure, EDG n’a fait aucune communication. Namandjan Doumbouya estime que les clients de la société Étatique devraient officiellement être informés avant chaque interruption : « en principe, quand il y a des situations comme ça, surtout dans le domaine de l’électricité, EDG doit officiellement informer ses clients. Les informer en disant pour telle ou telle autre raison, il aura délestage dans telle zone. Donnez l’information pour éviter même des accidents, car eux ils envoient n’importe comment le courant », estime Namandjan Doumbouya, visiblement en colère.
Rencontré dans son foyer entrain de préparer, Ciré Sangaré déplore le fait que l’antenne EDG de Kankan ne mise que sur la facture au détriment de la fourniture de service : « nous ne recevons pas de courant depuis un bon moment, mais chaque fois l’EDG nous envoie des factures sans tenir compte des semaines manquées. Chose que nous déplorons beaucoup chez eux », regrette-t-elle.
Malgré les nombreuses promesses des nouvelles autorités, la capitale de la Haute Guinée continue de vivre dans le noir ; une situation qui est à la base de plusieurs manifestations ces derniers temps.
De Kankan, Pathé Sangaré pour Confidence224.com
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