En marge de la célébration du 8 mars, Journée Internationale de la femme qui s’est déroulée à la place des martyrs en présence du Président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya, des femmes, loin de l’ambiance festive, formulent des requêtes à l’endroit du Chef de l’Etat. Pour en savoir davantage la rédaction de Confidence224.com, à travers son correspondant basé dans la région, est allée à la rencontre de l’une d’elles. Ester Kalivogui, c’est son nom, est une couturière trouvée dans son atelier de fortune sis au quartier Nyen Kpama 1 qui nous parle de son quotidien et ce, sans langue de bois aucune.
Ester Kalivogui a été déguerpie récemment aux abords de la cité des fonctionnaires actuellement en construction. Malgré tout, elle se réjouit de la présence du président de la transition à N’Zérékore à l’occasion de cette journée dédiée à la femme : «je suis contente à propos du 08 mars, mais j’ai des habits à coudre, sinon vous (le journaliste NDL) n’alliez pas me trouver ici ce jour de fête des femmes. Depuis ce matin, nous sommes derrière le colonel Mamadi Doumbouya. Nous sommes allez à la préfecture et nous sommes montées à la villa Syli pour lui voir. Je suis contente», s’est-t-elle réjouit avant d’évoquer quelques difficultés qu’elle rencontre en longueur de journée dans son métier de couturières. «Les difficultés qu’ont rencontre sont énormes. Souvent on a des soucis face aux clients mais parfois j’arrive à les surmonter. Ensuite nous avons un problème de place. Récemment, les autorités sont venues nous déguerpir à cause de la rénovation de la cité des fonctionnaires. Actuellement où nous sommes, le soleil nous fatigue énormément. Pour l’instant, je cherche une nouvelle place, mais en vain. Tous les magasins qui sont ici sont déjà occupés. Vraiment on souffre de ce problème», a dit Ester Kalivogui.
Notre interlocutrice n’a pas manqué d’invité le président de la transition à les venir en aide pour l’émergence du métier de couture. «Je demande au président de nous assister pour que ce métier évolue. J’ai besoin de machine, de matériel et même de la formation. Et le colonel Mamadi Dombouya doit faire tout pour nous permettre d’avoir tout ça. Avec la formation, nous pouvons innover comme les autres. Moi personnellement je l’interpelle», a-t-elle insisté.
De N’Zérékoré, Mohamed Balia Camara
Pour Confidence224.com
