Après quelques jours d’absence pour des raisons de santé, notre Charles Wright nous revient au meilleur de sa forme. Le moins qu’on puisse faire est de rendre grâce à Dieu pour cette faveur on ne peut plus magnanime. La maladie est un rappel du créateur à l’endroit de chaque âme. C’est une épreuve contre laquelle aucun mortel n’est à l’abri. Comme pour dire combien elle est et demeure inhérente à la VIE. Etre aux anges parce que votre prochain traine momentanément une pathologie révèle la nature pour le moins perverse de notre espèce. Le manque de compassion et d’empathie fait malheureusement partie de l’ADN de nous les humains. On y peut rien, hélas !
Pour notre part, grande est certainement notre joie de voir notre frère nous revenir sain et sauf, et surtout davantage requinqué. Monsieur Alphonse Charles Wright affiche aujourd’hui comme hier une motivation hors du commun. Sa volonté de mieux faire sort quasiment de l’ordinaire. C’est sans doute à juste titre car, comme on a l’habitude de dire, aux grands maux les grands remèdes. C’est un euphémisme aujourd’hui d’affirmer que notre justice présente d’immenses défis à relever. La réalité saute aux yeux. Chaque compartiment de notre chaine judiciaire affiche des défis non des moindres. Chaque pièce, comme on dit, est à réajuster afin de donner à notre puzzle une apparence convenable. Tout est presque prioritaire, et le Président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, a vu juste en envoyant à la tête de ce département, un homme à la hauteur des enjeux qui sont, on ne peut plus, légion.
En cent jours de travail acharné, le Garde des Sceaux a prouvé à tout le monde que si la réussite de sa mission n’est pas une sinécure, elle n’est pas non plus de l’ordre de l’impossible. Cent jours de dur labeur ont prouvé à suffisance que la réussite est possible. Il est inutile ici d’égrener toute la batterie de reformes jusque-là engagées. Là également la réalité saute aux yeux. Le cap est plus que rassurant en seulement cent jours. C’est d’ailleurs le lieu pour nous de dire merci à notre cher Président, le Colonel Mamadi Doumbouya, pour la confiance renouvelée en la personne de monsieur Charles Wright lors du dernier réaménagement de la structure gouvernementale.
Une fois de plus le bilan des cent jours est fort élogieux. Et surtout l’horizon reste largement prometteur, à la grande satisfaction de la JUSTICE et des DROITS HUMAINS dans notre pays. Il fallait travailler dur pour en arriver à redonner un tel espoir à nos compatriotes. Il fallait ce don de soi. Et notre ministre n’a lésiné sur aucun sacrifice pour en arriver là. Nuits blanches, weekends sacrifiés, autres temps de repos drastiquement réduits, rien que pour étancher la soif de justice de ses compatriotes, ça, il fallait être lui pour le faire. Le niveau de sacrifice est une école de surcroit dans un pays où de nombreux compatriotes ont le malin plaisir de courir après l’intérêt égoïste. Avoir aujourd’hui un homme qui ne ménage pas sa peine pour inverser cette tendance est plutôt une chance pour notre justice plus singulièrement. Resserrer les rangs derrière lui pour accompagner ses reformes devrait être un devoir pour chacun de nous. Aucun cynisme, aucun sarcasme ma foi ne devrait prévaloir. Profiter de la maladie pour régler ses comptes à son frère est une bestialité incommensurable. La personne de Charles Wright mérite l’encouragement et non d’être clouée au pilorie. Nous le savons tous, son envie incomparable de relever les nombreux défis est tel, qu’il a failli atteindre le sacrifice ultime. Mais Dieu merci, l’homme nous revient avec du tonus. Surtout il est sans rancœur ! Soyez-en rassurés que chez lui seuls les intérêts de notre beau pays la Guinée prévalent. Et pour ça vous pouvez davantage lui compter dessus.
Par Mohamed Lamine Sylla
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