22 novembre 2024
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Procès du massacre du 28 septembre 2009 : le Président du PSTG parle d’un ouf de soulagement pour les victimes et leurs proches (Interview)

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Treize ans après les tueries au grand stade de Conakry, les nombreuses victimes vont en fin connaitre la vérité des faits. De la tenue de ce procès tant attendu, le CNRD et son gouvernement ont fait leur cheval de bataille. En tout cas ce vendredi 16 septembre 2022, monsieur Alphonse Charles Wright, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a annoncé le démarrage dudit procès à partir du 28 septembre prochain. Pour Dr Mouctar Diallo il s’agit d’une aubaine pour chacune des victimes : « il faut saluer la volonté politique qui anime les autorités de la transition autour de ce dossier qui n’a que trop duré. Les victimes et leurs proches doivent en fin connaitre la justice dans cette affaire. C’est plutôt un ouf de soulagement », estime le Président de PSTG, au micro de Confidence224.com.

Alors opposées contre une éventuelle candidature du capitaine Moussa Dadis Camara, à l’époque chef de la junte du CNDD, les forces vives de la nation avaient appelé à une grande mobilisation à la date du 28 septembre 2009 au stade du même nom. S’en est suivit une répression sanglante premier du genre en Guinée. Plus de 157 personnes y ont péri et environs 100 femmes violées en plein jour. La vague d’indignation avait secoué le monde qui n’a cessé d’en appeler à la justice à la mémoire des nombreuses victimes. Ce sera désormais chose faite. « Moi je dis simplement merci à la transition d’avoir inscrit ce procès au centre de ses priorités. Une justice qui dure est une injustice. Il était grand temps d’en finir avec tout ça. Ces crimes impunis avaient fait tache noire sur la Guinée », a déclaré le leader politique avec enthousiasme.

Sur le choix de la date du triste anniversaire de ce massacre et surtout sur les garanties d’une justice équitable, le Président du Parti des Socio-travailleurs de Guinée se veut catégorique : « il s’agit d’une date symbolique. Mais le plus important est d’avoir une justice équitable. Celle qui permette à chaque partie de se défendre comme le veut la tradition démocratique en la matière. Il faut que la vérité triomphe. On doit pouvoir rétablir les victimes et les bourreaux doivent payer de leur forfaiture », martèle Dr Mouctar Diallo.

Entretien réalisé par Mohamed Lamine Sylla

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