Les réactions fusent de partout depuis la survenue des cas de violences la semaine dernière suite à la marche organisée par le FNDC. Après les organisations de défense des droits de l’homme et surtout le G5, c’est le tour cette fois-ci de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de briser le silence. Dans une déclaration dont copie est parvenue à la rédaction de Confidence224.com, l’institution sous-régionale fustige la violence ayant conduit à des pertes en vies humaines suivies d’énormes dégâts matériels. « La CEDEAO exprime sa profonde préoccupation face à la montée des tensions sociopolitiques en Guinée et déplore les violences qui ont eu lieu à Conakry les 28 et 29 juillet 2022, faisant des morts, des blessés et la destruction de propriété », peut-on lire dans la déclaration.
Plus loin, l’organisation sous-régionale exprime son engagement à soutenir la transition et le peuple de Guinée dans cette étape cruciale de son histoire. L’institution en appelle également à la libération des détenus et invite les acteurs à tous les niveaux à privilégier le dialogue : « la CEDEAO appelle les autorités guinéennes, la classe politique et la société civile à engager un dialogue inclusif afin de désamorcer le tension et de convenir d’un calendrier et de modalités raisonnables pour le rétablissement pacifique de l’ordre constitutionnel », écrit la Commission de la CEDEAO.
La rédaction
