Disparu du coté de l’aéroport de Conakry alors qu’il était en partance pour Dakar, l’opérateur économique Habib Ann a finalement été libéré dans la nuit du samedi à dimanche. Monsieur Ann jusqu’ici était entre les mains des services de sécurité. A sa libération, le vice-président du patronat guinéen reviendra sur sa mésaventure en ces termes : « je me rendais à Dakar parce que j’ai un frère qui a des soucis là-bas. De mon bureau je me suis rendu à l’aéroport. J’y ai fais mes formalités correctement et j’étais prêt à l’embarquement. Et c’est en ce moment que j’ai été interpelé par les services de sécurité de l’aéroport qui m’ont demandé gentiment de les accompagner dans leur bureau, chose que j’ai faite. Par la suite j’ai été auditionné sur des sujets liés à mon voyage et à certaines de mes activités (…). Mais dans l’ensemble il y a certaines pratiques qui sont un peu difficiles. Je suis un opérateur économique. J’active positivement dans ce pays et tout le monde connait mon parcours », a-t-il déclaré chez nos confrères de Fim fm.
Parlant de ses conditions de détention, Habib Ann affirme n’avoir pas été maltraité. En revanche l’opérateur économique dit ne rien savoir sur son lieu de détention quand-bien-même il y a passé quatre jours de suite : « j’avoue que j’ai eu toute l’assistance qu’il fallait. J’ai reçu mes médicaments dans leurs locaux. Il n’y a pas eu de médecin mais étant diabétique je sais plus ou moins gérer mon état de santé. Mais là où j’étais je ne peux pas vous le confirmer parce que je ne le sais pas. Je ne peux pas vous confirmer car j’y avais été conduit la nuit et pendant le parcours j’étais soumis à un interrogatoire. Par après on m’a fait savoir que la plus haute autorité à ordonné de me libérer », a-t-il témoigné.
La rédaction de Confidence224.com
