22 novembre 2024
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Jean Marc Téliano à propos de son interpellation par la CRIEF : « Je ne crains pas du tout. Même si c’est demain qu’ils me convoquent je répondrais »

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Au total 257milliards 749millions 955mille 058 francs guinéens, c’est le montant que doit justifier Jean Marc Teliano devant la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF). C’est une affaire liée à la campagne agricole 2011-2012, alors qu’il était Ministre de l’Agriculture dans le tout premier gouvernement de monsieur Alpha Condé. Mais pour le Président du Rassemblement pour le Développement Intégré de la Guinée (RDIG), il s’agit d’un dossier dans lequel il n’a pratiquement rien à craindre : « Je ne crains pas du tout. Même si c’est demain qu’ils me convoquent je répondrais. Heureusement que j’ai des dossiers encore avec moi. J’ai le décret sur la fixation du prix de l’engrais. J’ai l’arrêté de distribution et mieux que ça, j’étais Ministre de tutelle mais ce n’est pas moi qui gérais en tant que chef du département », a-t-il dit.

Selon l’ancien ministre de l’agriculture, le fonds dont il est question avait été géré par un comité interministériel dont il n’avait pas la direction. S’il y a quelqu’un qui doit se reprocher de quelque chose, estime-t-il, c’est bien ceux-là qui avaient la charge de gérer les fonds incriminés. « Il y a eu un comité interministériel qui a été institué au sein du département de l’agriculture pour la gestion de la campagne agricole. Là où j’ai beaucoup été touché, dans les conditions normales c’est le ministre de tutelle qui devrait présider le comité interministériel institué à cet effet. Mais à mon fort étonnement c’est le Ministre du Plan d’alors qui était le président de cet comité interministériel qui se trouve être aujourd’hui un des conseiller du CNRD, monsieur Souleymane Cissé à l’occurrence. C’était lui le président et le vice-président était le Ministre du contrôle économique et financier. Le troisième vice-président c’était le ministre des transports. Le quatrième vice-président c’était feu Mamadouba Toto Camara, Ministre de la Sécurité. Moi je n’étais que membre avec le Ministre des Finances. Donc toutes les décisions pour la vente, pour l’achat, la distribution des intrants, incombaient au président de la commission », raconte l’homme politique, affichant une certaine sérénité.

Le patron du parti RDIG affirme ne pas être perturbé par cette affaire. Jean Marc Téliano dit même avoir géré à l’époque des faits avec beaucoup de transparence et d’honnêteté. « J’ai la conscience tranquille. Je suis très ouvert. Vous savez je dirigeais le département. J’ai été l’un des ministres étant en fonction à avoir écris une lettre adressée au Président de la République avec copie au Premier Ministre et une copie à l’époque au Ministre du Contrôle Economique et Financier, demandant que mon département soit audité. J’ai été le seul ministre, lors d’une sortie du Président de la République à Boké à l’occasion de le fête de l’indépendance qui à parlé de surfacturation », a-t-il dit au micro de nos confrères de Reflet24 TV.

Décryptage de la rédaction de Confidence224.com

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